Citation :
Citation
“Les yeux Magdalena ! … Plus droit les épaules !... Là !”
Le soleil baigne la cour du Palaza Venatio, séchant le linge fraîchement lavé pendant aux fenêtres. Les façades sont défraîchies, les briques rouges contrastent avec le plâtre blanc tombant par morceaux. De jeunes hommes et de jeunes femmes sont assis et observent, attentivement ou distraitement, leur maître d’escrime et leur camarade jouer de l’épée.
L’école d’escrime de la Due Sorelle, autrefois réputée dans la région de Lucini, avait énormément souffert des dernières modes qui mettaient en avant l’estoc d’armes de plus en plus fine. La Due Sorelle, au contraire, avait toujours promue un style travaillé mais sans fioriture, à base de coups de taille. Les élèves y apprennent à manier des épées élégantes, larges de deux pouces, qui passent pour complètement désuètes dans la Tilée actuelle.
Quelques décennies auparavant, la Due Sorelle possédait le Palaza Venatio en entier, mais l’ensemble avait été cédé, littéralement pièce par pièce, pour compenser la perte de revenus et la baisse de fréquentation. Aujourd’hui le dernier maître, Silvio Ambruzza, n’était plus propriétaire que d’une portion de la cour et d’une chambre, près des écuries.
Alors que l’exercice touche à sa fin, les élèves forment des paires et se mettent en position. Un brun ébouriffé, Stefano, représentant de la famille Di Moricc préférant dépenser son argent en plaisirs plutôt que dans une école prestigieuse, fait face à Zigarelli, blondinet studieux qui ennui terriblement son adversaire.
“Ah, le jeune Ziga va-t-il finalement se décider à mettre en pratique toutes ces belles théories qu’il lit dans les vieux manuels poussiéreux ?”
“Le jeune Ziga va non seulement te faire ravaler ton sourire tordu, mais en plus il savourera le souvenir de ta mine défaite lorsqu’il passera sa soirée à l’opéra.”
“Hé bien ! Voilà un enjeu ! Que dirais-tu de mettre ta place en jeu ? Si je gagne, je vais à l’opéra à ta place, et si tu me bas… ah, je n’ai qu’à te donner mon épée !”
“Soit ! Je me méfie de toi comme un d’un Estalien, mais la simple idée que tu doives te passer de boisson pour quelques jours pour te payer une nouvelle arme est trop délicieuse.”
Le jeux de jambe commence, un pas à gauche, équilibré en face, Zigarelli en garde du boeuf, Stefano en garde intérieure.
Stefano fend vers l’avant, le corps de Zigarelli se déporte, son bras se déploie et sa lame décrit un arc en revers. Stefano doit retourner sa main en pronation pour parer le coup. Les lames glissent l’une contre l’autre, mais Stefano est plus rapide et contourne le bras armé de son adversaire pour le toucher au coude.
Les deux combattant se replacent et adoptent chacun une garde haute. Le combat se poursuit mais Zigarelli, vexé d’avoir subi la première touche, se fait plus défensif. Impossible pour le dilettante de renouveler son coup, et c’est finalement en forçant son camarade à se déplacer en jouant de ses jambes qu’il l’amène à glisser sur du crottin de cheval. Le déséquilibre est bref, mais Stefano à déjà posé sa lame sous l’oreille de Zigarelli en lui adressant un sourire tordu.
Citation :
Le 1/10/2017 à 16:36, la queue en airain a dit :
Bong, histoire de teaser un peu (non parce qu'il ne reste qu'un mois, ça serait bien que je mette du contenu ici aussi), on va partir sur un thème "avengers réinventés". J'hésite entre la nana en justaucorps de cuir et le héros fiable, respectable, bien sous tous rapports même s'il représente une autre époque.
Un des deux devrait être adapté dans le monde connu. Voire les deux mais en une seule gurine. Et avec des dessous exhibés. Oui je donne dans le mélange étrange, mais au moins, je dévoile les dessous de ma participation.
Sachant que comme tout bon vieux, je suis plus dans les vieilles périodes, la première version, époque silver age, quoi.
J'ai hâte de voir ça :)
