[Sandgrave] Dans la mastaba, personne ne vous entendra crier...

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Alleï, on continue à fouiller les ruines et le sable quitte à déranger les momies.

J'ai un bestiaire sur mon blog qui se développe doucement.

Et je continue la présentation de ma bande avec 3 nouveaux personnages : un homme d'armes, un archer et un chien.

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-Sinoué-

« Le fait que tu sembles condamné à la malchance n’enlève rien à ton talent au khépesh.
Alors arrête le défaitisme et concentre-toi un peu sinon tu finiras par commettre une faute que tu regretteras vraiment. »
— Ka-Hotep, guerrier d’élite.

D’aussi loin qu’il se souvienne, Sinoué a toujours vécu pour et par le combat. Ce guerrier dans la fleur de l’âge est né dans une famille de medjai et de soldats. Son père, ses oncles et ses frères savent tous manier les armes sans exception tandis que ses ancêtres les plus honorés ont combattu dans des batailles historiques aux côtés des plus grand généraux. Les guerriers de cette famille sont très fiers de leur tradition martiale et il est tout bonnement impensable qu’un de leurs fils puisse devenir autre chose qu’un homme d’armes. Devenir paysan, marchand ou scribe, c’est possible dans les autres familles, mais pas dans celle de Sinoué.

Dès qu’il fut assez grand, Sinoué fut envoyé à l’école militaire, comme ses frères avant lui, pour y apprendre le combat et le maniement des armes, ainsi que des cours de tactiques, de premiers soins et d’éducation religieuse. Évidemment, ayant déjà été conditionné et préparé à tout ça par son environnement familial, Sinoué obtint des résultat exceptionnels et réussit la formation la tête haute. Aux yeux des siens, il était devenu un homme et son père lui offrit un khépesh pour célébrer ce jour. Sinoué avait lors seize ans et il devait faire le plus grand choix de sa vie : choisir où commencer sa carrière. D’ordinaire, les hommes de sa famille faisaient carrière dans l’armée ou bien se faisaient engager dans la garde privée d’un noble, voire d’un puissant nomarque. Sinoué, lui, choisit d’entrer au service d’un riche marchand qui recrutait des soldats pour escorter ses caravanes de marchandises car il était intéressé par la perspective de l’aventure, du voyage et des surprises. Sur ce dernier point, il ne s’était pas trompé…

Son premier emploi tourna au désastre quand la caravane fut prise dans une monstrueuse tempête de sable qui ensevelit hommes, bêtes et marchandises. Sinoué avait survécu mais son employeur était ruiné. Son premier travail prit donc fin abruptement. Heureusement, il existe toujours des gens prêts à louer les services d’un guerrier talentueux et Sinoué retrouva rapidement du travail. Mais malheureusement, le mauvais sort semblait s’acharner contre lui… Son deuxième employeur, un prince, mourut du mystérieux mal du côté (aussi connu sous le nom d’appendicite par certains médecins orientaux). Son troisième employeur, un grand prêtre cette fois-ci, périt entre les mâchoires d’un crocodile après avoir insisté pour se baigner seul dans le fleuve sous prétexte « qu’il n’y avait pas de danger ». Il serait inutile de détailler ce qu’il advint des neufs employeurs suivants car ils connurent un destin à peu près similaire. Bien que ni la responsabilité ni les compétences de Sinoué ne furent mis en cause une seule fois dans ces affaires tragiques, le jeune guerrier n’en reçut pas moins une réputation indésirable. En effet, son nom commençait à être connu et pas en bien : on murmurait qu’il était maudit et que toute personne qui se risquait à l’embaucher encourait un destin funeste.

Évidemment cela impacta lourdement sur les perspectives professionnelles de Sinoué qui se retrouva au chômage et nulle quantité de prières et d’offrandes aux dieux ne pouvait y remédier. Le jeune homme envisagea même, pendant un bref instant de folie, de changer complètement de métier quitte à se faire renier par sa famille. À la place, il se laissa aller au désespoir et tenta de noyer sa morosité dans la bière et le vin. Jusqu’au jour où il entendit parler d’une prêtresse qui avait justement du mal à recruter des soldats pour partir en expédition. Comme on peut s’y attendre, le sang de Sinoué ne fit qu’un tour et il courut aussitôt se faire embaucher. Il dégrisa complètement quand on lui annonça la destination du voyage : Horakhis, le tombeau des sables. À cet instant, Sinoué sut qu’il était véritablement maudit. Il eut alors un rictus amer et accepta le travail proposé…

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Comble de la malchance pour Sinoué : il doit tenter de survivre à une rencontre avec la cruelle démone Vandorendra.


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-Hori-

« Si cet homme s’exprime aussi peu, c’est parce qu’il parle comme il tire à l’arc : il ne décoche sa flèche que lorsqu’il est sûr de toucher sa cible. »
– Djesa, la Thaumaturge

Hori, « né du ciel » comme signifie son nom, est un homme… inhabituel comparé à ses comparses d’expédition. Alors que les autres mercenaires sont principalement motivés par l’argent ou l’opportunité d’échapper à leur passé, personne à part peut-être la Thaumaturge ne sait vraiment quelles sont les raisons qui ont poussé Hori à s’engager dans la bande. Ce personnage taciturne communique peu souvent avec ses compagnons, mais ces derniers n’ont pas vraiment à se plaindre de sa présence car Hori est un archer habile et il possède une vue perçante comme celle d’un faucon. Deux talents particulièrement utiles dans les ruines d’Horakhis.

Hori n’a pas de parents : il fut trouvé un matin, n’étant qu’un bébé, dans un panier de papyrus tressé sur les marches d’un petit temple de campagne dédié à un couple de divinités mineures : Apouit et Djedi, respectivement déesse du ciel et dieu du vent. L’unique prêtre du sanctuaire, qui était un homme de cœur, vit dans cet enfant abandonné un signe de la volonté des dieux et il prit la décision de l’adopter et de l’élever comme son propre fils. En grandissant, le garçon développa une personnalité un peu étrange, différente des autres enfants. Il parlait peu et jouait rarement avec les autres garçons de son âge, préférant le silence et la solitude. Plus surprenant, il lui arrivait fréquemment d’anticiper instinctivement des difficultés ou des malheurs à venir et de prendre les initiatives nécessaires pour y remédier avant qu’ils ne se produisent. Et surtout, Hori affichait constamment un calme à toute épreuve qui décontenançait les adultes. Comme si rien ne pouvait le surprendre ou l’effrayer. Il était tout simplement bien trop calme, si bien que le prêtre qui l’avait adopté se demandait parfois si Hori n’avait pas été littéralement envoyé par les dieux.

Pendant l’adolescence, Hori passait énormément de temps dans la nature, à goûter à la caresse du vent et à l’amour de la liberté et des grands espaces. Son sport favori étant le tir à l’arc, il s’entraina longuement lors de ses excursions et en profitait pour chasser du gibier. Il disparaissait parfois pendant des jours durant ces parties de chasses. À cette époque-là, son père adoptif savait déjà depuis longtemps qu’Hori ne lui succèderait pas en tant que prêtre et il s’était déjà résolu à prendre un autre jeune homme pour disciple. Progressivement les retours d’Hori à la maison s’espacèrent de plus en plus tandis qu’il partait de plus en plus loin lors de ses excursions. Cela ne surprenait pas le vieux prêtre qui disait : « Hori est né du ciel comme un faucon, je ne peux pas le retenir en cage. Il ira où bon lui semblera et rien ne le changera. Essayer de l’en empêcher serait aussi vain que de vouloir retenir la crue du fleuve avec les bras. »

Alors qu’il était à peine un adulte, Hori voyageait déjà à travers tout le pays et même parfois au-delà des frontières. Il vagabondait inlassablement sans itinéraire fixe sans que personne ne sache quelle était sa destination ou ses objectifs. De temps en temps, il faisait des petits boulots sur sa route, comme aider des paysans à récolter un champs ou à transporter des jarres d’huiles, puis il repartait aussitôt sa tâche terminée comme s’il prenait soin de ne pas nouer de relation avec qui que ce soit. Jusqu’au jour où ses pas le menèrent à la cité de Nebt-Het. Là, une magicienne recrutait des mercenaires pour une expédition dans la cité maudite d’Horakhis. Chose rare, Hori sourit car il attendait ce jour depuis des années. Il se fit embaucher sans attendre après un court entretien avec sa nouvelle employeuse. Le destin d’Hori, né du ciel, l’attend désormais dans le tombeau des sables. Pour la première fois depuis une éternité, il ne sait pas ce que le futur lui réserve. Et il a hâte.



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-Khenti, le lévrier-

« Assis. Couché. Bon chien. »
— Ka-Hotep, guerrier d’élite.

« Assis ! Assis ! Assis, bon sang ! J’AI DIT ASSIS ! NON ME SAUTE PAS DESSUS ! NE ME LÈCHE P… Beeurk! »
— Hameti, disciple de la Thaumaturge

Khenti est un lévrier de la race dite chien du pharaon. Il le sait car c’est son premier propriétaire qui l’a dit. Khenti est né et a grandi dans un élevage de chiens destinés à la chasse, à proximité de la cité de Nebt-Het. Khenti a été acheté pour la somme de 10 debens par un grand guerrier en armure et une jolie dame. Khenti a quitté ses frères et sœurs canidés pour rejoindre une nouvelle famille d’humains. Ils ont voyagé à travers le désert pour se rendre dans une très grande aire de jeu et jouer tous ensemble. L’endroit est si grand qu’on en voit pas le bout. Et il y a du sable partout !

Mais il y a souvent des méchants qui veulent s’approprier ce terrain et empêcher Khenti et les siens de jouer, du coup il faut se battre contre eux. Khenti n’hésite jamais à défendre sa famille. Il lui arrive parfois d’arracher un tibia ou un fémur aux assaillants et de repartir avec pour le ronger plus tard. Khenti aime beaucoup jouer avec ses humains, surtout avec les filles nommées Seti et Hameti. Khenti obéit (presque) toujours aux ordres, surtout s’ils viennent du grand guerrier en armure qui a une voix si autoritaire.

Khenti est un bon chien !

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Khenti apprécie beaucoup l’humain appelé Hori car celui-ci le comprend mieux que les autres.



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Hori et Khenti prêtent main forte à Sinoué contre la démone aux lames sanglantes mais, à leur désarroi, d’autres monstres débarquent à leur tour…

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RE: [Sandgrave] Dans la mastaba, personne ne vous entendra crier... - par le Golem qui rêve - 19-01-2019, 18:51

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