C’est au cours de la guerre de libération de l’Estalie contre les arabiens et que les Bretonniens appelèrent Sainte Croisade, que de part et d’autre des mercenaires se taillèrent une grande réputation. En effet ceux ci servirent aussi bien la cause des Estaliens que des Arabiens.
Ainsi au cours de cette lutte un jeune mercenaire se tailla t il une réputation de général imbattable, auquel même les princes Arabiens auraient fait serment d’allégeance tant sa science de la guerre était parfaite. Son histoire se mêle au mythe et son renom dépasse les frontières du vieux monde.
Je parle bien sûr du général Simon Olivares, plus connu sous son surnom d’El Cascad'or en raison d'un casque d’or qu’il portait au combat pour que ses troupes le reconnaissent.
![[Image: alexander-m.jpg]](http://murugan.org/research/alexander-m.jpg)
Ses origines sont obscures, d’aucuns prétendent qu’il serait l’un des frères ou demi frère de Werner Glook , plus connu sous le nom d’Al Muktar…Mais rien ne le prouve, cependant il semble être originaire de l’Empire comme le prouve un rude accent en depit d'une maîtrise parfaite de l’arabien moderne et ancien. D’autre part sa connaissance de l’art de la guerre comme je vais vous le montrer prouve qu’il a étudié avec les plus grands stratèges sans doute Tiléens comme Borgio, ou Lorenzo Luppo.
Son premier exploit rapporté fut son engagement comme général de l’armée du Sultan. A cette époque le Sultan cherchait une armée de mercenaires à louer le temps que ses propres troupes puissent se refaire suite aux défaites subies face aux révoltés Estaliens et aux Croisés menés par les Bretonniens.
Nombres de généraux, aventuriers et magiciens avaient tentés leur chance mais tous avaient finis comme déjeuner des tigres blancs du Sultan.
La scène se déroula au cours d’un des conseil du Grand Prince. La question de l’armée fut abordée par le Sultan lui même :
« Un présomptueux qui n’a commandé que des régiments dans l’Empire prétend qu’il est en mesure de nous donner la victoire si nous suivons ses enseignements ! Il m’a envoyé un traité de l’art de la guerre auquel je n’entends rien. Cependant faites le entrer, nous le mettrons à l’épreuve et nous verrons bien s’il est de la trempe qu’il dit. »
A cet instant le chambellan fit un geste la porte du Bureau s’ouvrit sur un immense couloir où des pas se faisaient déjà entendre. Un homme à l’allure leste avançait vers le trône du Sultan les ministres qui formaient la cour autour de lui a son conseil assis sur leur poufs se ravisèrent.
On annonça : « El Cascador !
- Mon épée est votre si vous placez votre confiance en moi ! » lança t il.
Les ministre étaient effarés. Comment cet homme avait il osé parler avant que le Sultan ne lui ai adressé une première parole…Le Sultan opina du chef et dit :
« - j’ai lu votre traité, et je connais l’attachement que semblent vous porter vos troupes ce qui est semble t il assez rare chez vous les mercenaires pour le souligner . Ils vous appellent le Cascador …Quel drôle de nom ! Cependant il me faut plus que ces démonstrations pour me convaincre de votre compétence. Vous vous êtes permis de vous adresser à moi comme à un prince marchand. Je vous permettrai ce privilège si vous réussissez cette épreuve que tous ont échoués. Si vous aussi vous échouez vous aurez la tête tranchée. Si vous réussissez vous aurez des chances d’être engagé.
- Je ne sais pas jouer de la lyre mais je peux faire un grand Empire d’un petit village » répondit Simon non décontenancé par la menace du Sultan.
- « Je ne vous demanderai pas l’Empire tout de suite, mais ma garde personnelle. Je veux que ce soir mes 80 concubines soient en mesure de faire l’exercice de la hallebarde et me rendent les honneurs . Si vous n’y parvenez pas …couic. Est ce que je me fait bien comprendre ? »fit le Sultan en traçant du doigt un trait sous son cou.
- « Votre garde sera rassemblée 15 minutes avant l’heure qu’il vous conviendra.
- Je dis ce soir à 6h00
- Je serai en place à moins le quart ! »
Simon rassembla les femmes qui étaient fort belles. Il leur expliqua le désir du Sultan et organisa cette compagnie en deux sections de 40 femmes à la tête desquelles il plaça les favorites du Sultan.. Simone commença l’instruction et expliqua la manœuvre des hallebardes une première fois. Puis il expliqua une seconde fois et enfin une troisième fois avant de faire exécuter l’exercice par les femmes. Lorsque l’ordre fut donné de prendre la formation de base les femmes éclatèrent de rire. Simon dit : « si les ordres ne sont pas clairs, si ceux ci n’ont pas été complètement expliqués, c’est la faute du commandant ».
Simone expliqua de nouveau les commandements et les manœuvres des hallebardes. Les femmes dirent qu’elles avaient compris. Simon lança son ordre et ce ne fut que gloussement ricanements et désordre.
Simon dit :« si les ordres ne sont pas clairs, si ceux ci n’ont pas été complètement expliqués, c’est la faute du commandant. Mais lorsque les ordres ont été expliqués que ceux ci ne sont pas exécutés conformément aux règlements des arts martiaux il y a crime des officiers. » Sur ce il ordonna que les deux favorites du Sultan soient décapités. Le Sultan tenta d’empêcher les deux exécutions promettant son commandement à Simon. Celui ci répondit :
« Votre serviteur a déjà reçu son commandement du Sultan. Lorsque le commandant est à la tête de l’armée il n’est pas tenu d’accepter tous les ordres du souverain. » Il fit exécuter les deux femmes et plaça à leur place celles qui occupait le rang immédiatement inférieur.
Là dessus Simon ordonna de prendre la formation de base ce que toute les femmes firent en un mouvement uniforme.
Simon fit dire au Sultan que sa garde était prête et qu’il pouvait passer pour l’inspecter. Au cours de la présentation l’ensemble des troupes mercenaires de Simon étaient alignées comme un seul homme dans le prolongement de la garde.
Cette armée se composait de deux régiment de piquiers ceux de Ricco et un régiment de Trantio mené par son chef Coleone. Venaient ensuite deux régiments d’arbalétriers de Tilée, des compagnies de duellistes de Trantio, Miragliano, Sartosa et de Tobaro , suivis de deux régiments de maraudeurs monstrueux avec leurs carrures de 2 mètres de haut qui impressionnèrent fortement le Sultan Il s’agissait de maraudeurs de Norsca et des adorateurs de Nursun le dieu ours des tribus du nord. Venait ensuite l’escadron d’escorte de Simon, "ses compagnons" formaient une garde rapproché de cavaliers cuirassés. L’un d’entre eux se tenait toujours à proximité de Simon dans tous ses déplacements pour le service quotidien.
Enfin une unité d’artilleurs Tiléens avec leur couleuvrine et un groupe de cuisiniers halflings terminaient la revue des troupes.
Le Sultan fut impressionné par l’ordre et la prestation de ces troupes mercenaires, si bien qu’il annonça sur le champ qu’il engageait Simon et sa troupe avant même d’avoir croisé Nicodème et Kenholl les deux magiciens accompagnant la troupe, et Jack Black qui bondit au moment où le Sultan parla d’enrôlement proposant détails sur les forfaits et modalités de paiement avec d’éventuelles réduction si la troupes avait droit au pillage etc…
Le Sultan semblait satisfait de sa troupe mais soucieux cependant…
Il fallait choisir deux nouvelles favorites…
Leonardo