Voilà un passage de l'enfance de Gruben Vanther, vaillant Capitaine qui mène les troupes de Talabheim au combat.
C'est légèrement inspiré de Jacqou le Croquand pour ce qui connaissent ce sublime roman/ film.
Biensur, il viendra une suite...mais pour le moment, voilà le début:
Le Capitaine Gruben se tenait seul dans la tente. Il serrait une image dans ses mains. C’était un portrait de sa mère. En le regardant, il se remémorait les souvenir de cette femme…C’était une dame à la silouhaite fine. Ses cheveux retombaient sur son visage quand elle se penchait pour nourrir les cochons de la ferme. Les yeux pétillant d’Aline avaient toujours reposé sur son fils avec affection. Quand, enfant, Gruben la regardait, les yeux de sa mère lui parlait : « Courage mon fils, un jour viendra ou tu quittera la misère qui nous entoure et ou tu deviendra un homme ». La rancœur envahit Gruben quant il se souvenait du soulèvement au cœur qui l’avait envahi au moment ou sa mère avait été emporté par la lame ensanglanté d’un revenant d’outre tombe…Gruben, bien qu’homme fort et courageux ne pu s’empêcher d’être prit d’un sentiment d’amertume, mais il se reprit aussitôt car la tache qui l’attendait au dehors était plus qu’importante.
Un jour comme tous les autres dans la petite province du Talabecland, Aline travaillait la terre en compagnie de son fils. Cette femme sculpter au caractère d’homme n’avait jamais rechigner devant la difficile tache de tenir une ferme. Une tâche normalement assignée aux hommes. Gruben était prêt d’elle, l’outil à la main, il bêchait férocement la terre avant de la soulever et de la retourner. Les rayons de soleil pourfendaient le crâne du jeune homme. La sueur due au travail coulait le long de son front jusqu’à sa bouche, lui laissant un goût salé sur les lèvres. Il sentit une main légère se poser sur son épaule.
-Gruben, allons mon fils, tu t’arrêtera bien une seconde pour boire un verre d’eau à la maison ?
-Sur maman, répondit Gruben lâchant sa pioche et emboîtant le pas à sa mère.
Ils traversèrent tout deux le champ saluant ça et là les pauvres bougres qui travaillait avec acharnement. Après avoir franchit le petit bois et traverser la rivière, ils entrèrent dans une petite maison de pierre. Celle-ci avait été construite par son père juste avant sa mort. Brunoi Vanther, le père de Gruben avait longtemps travaillé comme météyé pour le Comte de Talabheim. Il avait aussi et surtout travaillé comme berger pour le compte d’un riche fermier des environs. Ses journées avaient été les même pendant des années. Il partait, tous les matins avec son chien en direction de la ferme récupérer les moutons. Ensuite il allait garder les moutons sur les terres du Comte. Le soir, harassé de sa journée, il n’allait pas pour autant se coucher. Il prenait ses collets et partait dans la foret à proximité pour braconner. Quelques fois, le braconnage permettait à lui et sa famille d’acheter des sacs de farine dont Aline se servait pour faire du pain, quelques fois, il ne ramenait rien et il était souvent difficile au Vanther de manger à leur faim. Heureusement, ils connaissaient un noble qui était bon avec eux, William Nutingam, Capitaine de Talabheim. C’est lui-même qui était assis devant la table de bois quand Gruben et sa mère pénétrèrent dans la petite maison. Gruben fut surpris en le voyant mais son cœur fut pris d’enthousiasme.
-Monsieur Nutingam ! s’exclame t-il ! Quelle bonne surprise !
-Alors comment vas-tu mon petit Gruben ? demanda le Capitaine dévisageant le jeune homme de la tête aux pieds.
-Il va bien comme un jeune de quatorze ans monsieur Nutingam répondit Aline.
-Je vois ça ma chère Aline. On dirait qu’il a soif ce garçon…Le Capitaine saisit une bouteille de vin qu’il avait du emmener et en versa un peu dans un verre. Tiens, ça ne peu pas te faire de mal. Gruben se jeta sur le verre que lui tendait le Capitaine et le bu d’un trait. Il le reposa ensuite sur la table et s’essuya la bouche d’un revers de manche. Le Capitaine regardait le jeune garçon puis son regard se tourna vers sa mère.
-Aline, avez-vous parlé à Gruben de la raison de ma visite aujourd’hui ? demanda t-il. Gruben plongea ses yeux dans ceux de sa mère.
-Qu’en est-il maman ?
-Eh bien, Gruben, le Capitaine voudrait que tu l’accompagnes à Talabheim aujourd’hui. Je lui laisse le plaisir de t’annoncer ce qu’il attend de toi mais je suis sur que tu sera ravie. Le jeune homme se précipita vers le Capitaine et, excité comme une puce, le harcela de multiples questions.
-Holà mon garçon, chaque chose en son temps. Pour commencer, tu vas venir avec moi. Va t’habiller un peu…Tiens regarde. Le Capitaine désignait un baluchon posé sur une chaise. Gruben l’ouvrit et découvrit un veston de toile rouge et un pantalon blanc. Le jeune homme fit très vite le rapprochement. C’était les couleurs officielles de l’armée du Talabeicland. Il avait déjà vu plusieurs hommes d’arme porter ces couleurs. Le Capitaine avait cru bon de l’habiller ainsi. Dans la tête du jeune homme, les questions se bousculaient mais aucune réponse ne venait. Il se dit que le Capitaine lui apporterait des explications en temps voulu. Gruben monta à l’étage et en redescendit quelques minutes plus tard vêtu de ses nouveaux vêtements.
-Gruben, tu es magnifique, le flatta le Capitaine. Celui-ci se leva et embrassa Aline. Il demanda à Gruben de le suivre au dehors. Sur le pas de la porte, ils dirent au revoir à Aline et quelques minutes plus tard, ils chevauchaient, lui et le Capitaine vers la ville de Talabheim. A cet instant, Gruben ne se serait jamais douté que c’était la dernière fois qu’il voyait sa mère…
