Techniques De Peinture

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Voici une série d'articles sur les techniques de peinture classiques. A therme cette liste se fera la plus exaustive possible.


Je vous demande de ne pas poster pour conserver la clarté de cette série, merci.


<b>1 : la sous couche </b>Elle sert à couvrir toute la fig, pour cacher toute la matière brute. Noire ou blanche, au pinceau ou à la bombe. L’important c’est de la faire, car le métal nu est horrible à l’œil, et plus difficile à peindre.


Bombe :


avantages : rapide, fine si bien faite.


Inconvénients : chère, noie les détails si on ne la maîtrise pas, fragile


Pinceau :


avantages : permet de faire une première découverte de la gurine, solide/


Inconvénients : ça prend du temps, ça a tendance à demander des raccords.


Noire :


avantages : les lignages sont déjà faits, les couleurs par-dessus sont moins flashy, pour les figs plutôt sombres


Inconvénients : Difficile de faire des couleurs claires par-dessus.


Blanche :


avantages : plus propres, adaptées au lavis successifs, adaptée au figs lumineuses.


Inconvénients : il faut tout repeindre, parce que le blanc dans les creux, sauf exception, c’est bizarre…


Ce que je préfère : noir au pinceau.


<b>2 : application des couleurs de base</b>.


Prendre une peinture diluée, mais pas trop. Environ autant d’eau que de peinture. Utiliser un pinceau assez large et propre. Eviter comme la peste les pâtés. Il vaut mieux passer plusieurs couches si la peinture n’est pas assez couvrante que de peindre au couteau.


<b>3 : brossage à sec.</b>Technique décriée par les peintres d’élite, elle est pourtant la meilleure amie du peintre d’armée.


On applique la couleur de base, plutôt sombre, on la mélange sans diluer avec une couleur plus claire sur un pinceau large et plat, on enlève un peu de peinture du pinceau et on balaye délicatement la surface à brosser. Puis on recommence avec une couleur de plus en pus claire et de moins en moins présente sur le pinceau.


Avantages : rapide et efficace.


Inconvénients : un peu sale, pas adaptée à tout.


Où l’utiliser : sur tout ce qui est haché : poils, cottes de maille…


Ce que je préfère : les cottes de mailles. Il n’y a pas moyen de les peindre autrement.

(Modification du message : 24-09-2007, 10:08 par Rabiyonel.)

<b>4 : dégradés.</b>C’est comme ça. Si l’on veut avoir une belle fig il ne faut pas se contenter d’une couche de base. Il faut pratiquer ce que l’on appelle des dégradés. La théorie est simple. Une fois la couleur de base appliquée, on reprend sur sa palette cette couleur, que l’on éclaircit avec une pointe d’une couleur plus claire, que l’on va applique sur quasiment la même surface mais en épargnant les creux. Puis on recommence avec des couleurs de plus en plus claires sur une surface de plus en plus restreinte (les reliefs les plus marqués).


Avantages : facile à maîtriser.


Inconvénients, en utilisant cette technique seule on voit les démarquations de couleurs (voir glacis) , c’est long.


Ce que je préfère : les visages se traitent assez bien en dégradés.


<b>5 : lavis</b>.


Le lavis est probablement la technique la plus importante. Elle consiste à diluer sa peinture avec environ quatre fois plus d’eau. Cela vous donnera quelque chose de très liquide, proche du lait. Passez cette peinture dans les creux de la figurine (la couleur doit être plus sombre que la couleur de base. Cela marquera les ombres.


Avantages : rapide et efficace, plus propre qu’un brossage.


Inconvénients : difficile à maîtriser, la peinture ayant tendance à ne pas aller où on le souhaiterait. Pour contrer cela il ne faut pas se contenter de passer le lavis, mais le « tirer » après application.


Ce que je préfère :tout ce qui est un peu organique (Nurgle, Mid-Nor…) se travaille à merveilles en lavis.


<b>6 : glacis</b>.


A ne pas confondre avec le lavis. La confusion est fréquente car le niveau de dilution est à peu près similaire, bien qu’il soit conseillé de diluer encore plus un glacis. Le principe est de prendre une peinture très diluée, et stabilisée avec du médium et de l’applique non pas dans les creux, mais sur les reliefs et surface planes. Les utilisations sont multiples : effets de filtre, camouflage d’un dégradé trop bourrin en le glaçant avec une couleur intermédiaire, enrichissement d’un couleur par une autre ( mettre de subtils glacis verts sur le visage d’un elfe par exemple)


Avantages : indispensable pour un travail très propre, permet de multiples expérimentations.


Inconvénients : difficile à maîtriser, même avec du médium, très long car il faut souvent passer une dizaine de glacis successifs.


Ce que je préfère : peaufiner un dégradé.


<b>7 : lining.</b>


Le lining, c’est laisser une démarcation sombre entre deux zones de la figurine. Il s’effectue en général par le biais d’un lavis. N’utilisez le noir pur que pour les zones très sombres, autrement prenez une couleur proche des zones à délimiter, mais sombre. Le but du lining est de rendre la figurine à la fois plus lisible et faire ressortir les reliefs. N’en abusez pas sur les zones qui naturellement ne seraient pas très sombre.


Avantages : important pour la qualité de la fig.


Inconvénient : Si on ne fait pas attention lors du lavis, on peut salir les zones, prudence donc.


Ce que je préfère : parfois, si l’on a utilisé une sous-couche noire, on peut laisser les creux sans peinture, et avoir direct un lining noir. A effectuer surtout pour des figs de jeu ou si vous êtes un peu à la bourre.


<b>8 : peinture dans le frais.</b>


Une technique de grosbill. Peignez votre couleur de base, éventuellement soutenue par du retardateur acrylique, puis, avant que ça sèche, dépêchez vous de placez une touche de peinture beaucoup plus claire sur les reliefs.


C’est là que ça devient rigolo. Il faut profiter de la fraîcheur de la peinture pour fondre les deux zones, en tirant les pigments de tous les côtés à l’aide d’un pinceau légèrement humide. Je vous avais prévenu que c’était du grosbill…


Avantages : quand on connait, on peut faire des dégradés convaincants à toute vitesse.


Inconvénients : timing très séré, difficile de lier les deux couches…


Ce que je préfère : à utiliser quand on veut peindre une armée avec beaucoup de textiles, du genre elfes.


<b>9 : medium.</b>Acrylik, le grand marabout va faire devant vous l’étalage de ses capacités de médium ! Voyez ses immenses prodiges ! Le médium acrylique est un produit que l’on mélange à sa peinture pour rendre sa consistance plus maitrisable. Une petite goutte dans le mélange suffit. Il est surtout utile dans les lavis et glacis pour éviter les effets de coulure et d’auréoles.


Avantages : évite les coulures, les auréoles, ralentit le séchage.


Inconvénients : fragilise la couche de peinture, et en grande dose donne un effet poudreux.


Ce que je préfère : l’utiliser pour mieux contrôler mes glacis et leur faire faire enfin ce que je souhaite.


<b>10 : les métalliques métalliques.</b>


Souvent, quand on peint avec une couleur métallique, on a tendance à ne passer qu’une ou deux couches de mithril silver et penser que c’est fini. Pas du tout ! Les parties métalliques ont-elles aussi droit à leur traitement ! Appliquez quelques lavis marron, ou d’un mélange de marron et de métal dans les creux, soulignez les arêtes avec des glacis métal/couleur claire pour donner de la profondeur à vos métalliques.


Avantages : beaucoup plus facile que les NMM, on voit rarement la démarcation entre deux zones.


Inconvénients : fait parfois un peu sale, les métalliques trop dilués ont tendance à mal se disperser.


Ce que je préfère : mettre du bestial brown dans les creux et du vert sur les reliefs.


<b>11 : le NMM </b>


Ou Non Metalic Metal. Une technique démocratisée par Rackham, elle consiste à simuler des zones métalliques avec des peintures mates. Il faut en général partir d’un gris bleuté, puis l’éclaircir non pas uniquement sur les arêtes, mais là où un vrai métal réfléchirait la lumière, en éclaircissant jusqu’au blanc pur. Le plus simple pour commencer est de s’aider de photo de figs peintes en NMM, et observer un vrai métal.


Avantages : le rendu général de la gurine est plus homogène, ça permet de frimer devant ses copains.


Inconvénients : travail long et difficile.


Ce que je préfère : les armures space marines.


<b>12 : le SENMM</b>


Ou Sky Earth Non Metalic Metal. Cette technique est dérivée de la première et consiste à simuler des métaux chromés, où l’on voit les reflets du sol et du ciel. A la limite, cette technique est plus facile que la précédente, car plus tape à l’œil. Elle conciste à peindre la partie supérieure de la pièce dans des tons bleutés, de plus en plus clairs à mesure où l’on se rapproche du milieu, et la partie inférieure dans des tons verts ou marrons, de plus en plus foncés à mesure que l’on se rapproche du milieu. On délimite les deux zones avec une ligne noire ou blanche.


Avantages : il n’y a pas plus tape à l’œil, presque plus facile que le NMM.


Inconvénients : rends bien surtout en photo


Ce que je préfère : tout ce qui est elfique, ou énergétique.


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