J'incline plus pour la combinaison des facteurs suivant :
- Production hâtive.
- Peut-être que l'imprimante était mal paramétrée (temps d'exposition de chaque couche trop faible). Ce qui ne serait pas rassurant pour une production à grande échelle.
- Fig mal orientée sur le plateau (un truc qu'on comprend avec l'expérience : souvent il vaut mieux imprimer la fig couchée ou légèrement penchée mais ça dépend de la pièce).
- Ils ont utilisé une résine liquide de merde. Toutes ne se valent pas. Certaines sont par exemple beaucoup plus dures que d'autres.
- Défaut d'entretien de la machine comme tu le soulignes. Le truc assez chiant dont on ne se rend pas vraiment compte quand on délègue les impressions à un tiers, c'est qu'il faut bien nettoyer le bac sinon, même dans une pièce obscure, un peu de résine va finir par polymériser (ça fera comme des petits grumeaux de résine ou des tiges très fines) et si elles s'invitent dans le processus, le plus souvent l'impression ratera.
- Temps de polymérisation insuffisant. Nous avons fabriqué une grosse boîte opaque (avec deux bacs alimentaires en inox
) avec des lampes UV multidirectionnelles qui éclairent à peu près toutes les faces de la fig. Ce serait pas trop compliqué à mon sens de bricoler un gros coffrage qui en ferait de même. Mais s'ils ont juste laissé les figs prendre la lumière du soleil pendant quelques minutes, les problèmes rencontrés ne m'étonneraient pas.
Par contre, il ne me semble pas que tu puisses trop polymériser. Si certaines parties de la fig cassent ou s'avèrent trop fragiles c'est soit que le problème trouve son origine dans la sculpture (la partie concernée est trop fine), soit dans la résine employée (pas assez 'souple', trop cassante), soit dans le paramétrage de la bête.
- (Soupçons) Certains de leur STL n'ont peut-être pas été pensées dès l'origine ou bien conçues pour être imprimés. Par exemple, j'espère sincèrement que le torse des warjacks est creux.
- Il faut prévoir dans leur process industriel toute une étape de nettoyage des figs où les supports seront enlevés (la plupart du temps, on peut en enlever la majeure partie à la main gantée mais il faut jouer de la pince fine à l'occasion), nettoyée (à l'alcool même si la résine est lavable à l'eau), polymérisée et toilettée (typiquement si une fois polymérisée il reste des carottes de support, c'est pénible à enlever sans papier de verre fin qui produisent des poussières très allergènes).
Cette étape-là peut se montrer très chronophage sur des gros tirages. En plus, elle va fortement varier selon la nature des pièces imprimées. Tu ne peux pas l'automatiser puisqu'il faut le faire à la main. Et ce travail représente un certain risque chimique (développement d'allergies sur le long terme par exemple) pour l'opérateur.
Dans tous les cas, il y a des lacunes dans la maîtrise de l'outil pour l'instant couplées à une communication discutable (cf. censure) de la part de l'entreprise.
(Modification du message : 09-08-2022, 19:59 par Jalikoud.)
- Production hâtive.
- Peut-être que l'imprimante était mal paramétrée (temps d'exposition de chaque couche trop faible). Ce qui ne serait pas rassurant pour une production à grande échelle.
- Fig mal orientée sur le plateau (un truc qu'on comprend avec l'expérience : souvent il vaut mieux imprimer la fig couchée ou légèrement penchée mais ça dépend de la pièce).
- Ils ont utilisé une résine liquide de merde. Toutes ne se valent pas. Certaines sont par exemple beaucoup plus dures que d'autres.
- Défaut d'entretien de la machine comme tu le soulignes. Le truc assez chiant dont on ne se rend pas vraiment compte quand on délègue les impressions à un tiers, c'est qu'il faut bien nettoyer le bac sinon, même dans une pièce obscure, un peu de résine va finir par polymériser (ça fera comme des petits grumeaux de résine ou des tiges très fines) et si elles s'invitent dans le processus, le plus souvent l'impression ratera.
- Temps de polymérisation insuffisant. Nous avons fabriqué une grosse boîte opaque (avec deux bacs alimentaires en inox
) avec des lampes UV multidirectionnelles qui éclairent à peu près toutes les faces de la fig. Ce serait pas trop compliqué à mon sens de bricoler un gros coffrage qui en ferait de même. Mais s'ils ont juste laissé les figs prendre la lumière du soleil pendant quelques minutes, les problèmes rencontrés ne m'étonneraient pas.Par contre, il ne me semble pas que tu puisses trop polymériser. Si certaines parties de la fig cassent ou s'avèrent trop fragiles c'est soit que le problème trouve son origine dans la sculpture (la partie concernée est trop fine), soit dans la résine employée (pas assez 'souple', trop cassante), soit dans le paramétrage de la bête.
- (Soupçons) Certains de leur STL n'ont peut-être pas été pensées dès l'origine ou bien conçues pour être imprimés. Par exemple, j'espère sincèrement que le torse des warjacks est creux.
- Il faut prévoir dans leur process industriel toute une étape de nettoyage des figs où les supports seront enlevés (la plupart du temps, on peut en enlever la majeure partie à la main gantée mais il faut jouer de la pince fine à l'occasion), nettoyée (à l'alcool même si la résine est lavable à l'eau), polymérisée et toilettée (typiquement si une fois polymérisée il reste des carottes de support, c'est pénible à enlever sans papier de verre fin qui produisent des poussières très allergènes).
Cette étape-là peut se montrer très chronophage sur des gros tirages. En plus, elle va fortement varier selon la nature des pièces imprimées. Tu ne peux pas l'automatiser puisqu'il faut le faire à la main. Et ce travail représente un certain risque chimique (développement d'allergies sur le long terme par exemple) pour l'opérateur.
Dans tous les cas, il y a des lacunes dans la maîtrise de l'outil pour l'instant couplées à une communication discutable (cf. censure) de la part de l'entreprise.