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Chaque participant devra aussi essayer de rédiger un court paragraphe pour présenter son équipe voire si l'envie lui en dit créer un logo.
Histoire d'en rajouter une dernière couche auprès de mes petits camarades, voici le fluff des Golden Crows d'Aquitanie...
Mais comme ce n'est pas "un court paragraphe" (je ne sais pas ce que ça veut dire XD), je mets la suite en cache et les intéressés pourront s'y référer si bon semble ^^
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" style="margin-left:auto;margin-right:auto;text-align:center;"><tbody><tr><td style="text-align:center;">
</td>
</tr><tr><td style="text-align:center;">
Le blason des Golden Crows d'Aquitanie : <i>D'azur et d'or mantelé en chevron au corbeau d'or diademé orlé de mesme et quatre coupes de vin en soutien</i>.
</td>
</tr></tbody></table>
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Révélation
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<i>"Les Golden Crows sont la pire équipe de Blood Bowl du grand duché d'Aquitanie... Et elle est en passe de devenir la pire équipe de tout le royaume de Bretonnie" </i>- BBBB (le Bulletin du Blood Bowl Bretonnien)
<i>"Les Golden Crows sont la pire équipe de Blood Bowl du grand duché d'Aquitanie... Et elle est en passe de devenir la pire équipe de tout le royaume de Bretonnie" </i>- BBBB (le Bulletin du Blood Bowl Bretonnien)
<i>"Ils se disent membres de la noblesse bretonnienne mais il n'y a qu'à les voir sur un terrain de Blood Bowl : ils ne suivent ni ne respectent aucune règle et seul le goût du lucre anime ce ramassis de mânants et de gibiers de potence !!"</i> - Sire Charles de Listrac, capitaine de l'équipe de l'UBB (<i>Union des Bourrins de Bordeleaux</i>)
<i>"Il est tout simplement incroyable de voir la progression fulgurante de cette petite équipe bretonnienne qui a démarré en 4e division de l'AFC-Centre. En l'espace d'une trentaine d'années, elle s'est hissée en 2e division où elle s'impose de plus en plus au fil des matches. Il n'est pas à exclure que dans un avenir proche, une montée en 1ère division soit envisageable. Pour des bretonniens, ils savent briser les codes aussi sûrement que les os de leurs infortunés adversaires !!"</i> - L'Epique Magazine
<i>"D'habitude, j'aime pas les bretonniens !! C'est qu'des pauv'minables de coincés avec la gueule en cul de poule qui jactent avec des mots 'achement compliqués qu'on comprends pas et qui ont les j'tons d'abîmer leurs belles armures brillantes de rupins !! Mais là, j'dois dire qu'ces mecs là font un sacré job et ils savent contenter le public... Chuis quasi-fan là... Pour moi, j'dis qu'y a total respect !!"</i> - Gunther Riken, supporter de l’équipe des <i>Sales Frappes</i>
On dit que les douces terres de Bretonnie sont un royaume humain placé sous la protection de la Dame du Lac, au sein duquel l'honneur et la vertu sont un devoir ; la protection des faibles et des opprimés sont une obligation et l'excellence en toute chose un idéal vers lequel chacun doit tendre...
Comme d'habitude, la théorie est très belle sur le vélin mais dans la pratique, c'est autre chose.
Premièrement, la noblesse bretonnienne fait comme ses voisins immédiats des Principautés Frontalières et l'Empire : elle ne fait pas grand cas des roturiers. Tant que les paysans accomplissent leurs différentes corvées sur les domaines auxquels ils sont rattachés, que les artisans réalisent les ouvrages qui leur sont commandés, que les marchands maintiennent les voies de communications commerciales et que tout le monde paient ses impôts, les nobles ne leur témoignent toute la reconnaissance attendue : c'est à dire aucune. Les nobles sont là pour commander puisqu'ils payent l'impôt du sang à la guerre, les roturiers sont là pour obéir aux ordres et payer tout le reste. Et malheur à celui qui voudrait contrevenir à l'équilibre établi !! Un noble se couvrirait de honte, un roturier serait couvert de chaines avant d'être envoyé aux galères royales si son Seigneur n'a pas veillé à une juste punition pour subversion.
Deuxièmement, la noblesse bretonnienne n'est pas aussi égalitaire en son sein avec tous ses membres. Il est une règle bien établie selon laquelle <i>"Le Royaume de Bretonnie ne file point"</i>. Par conséquent, une femme, quel que soit sa naissance et/ou son rang, est incapable de discernement et n'a aucune vocation à conduire les affaires domaniales. Elles ne sont là que pour transmettre un nom, si possible avec une confortable dot en numéraire ou en terre(s) et elles seront bien avisées de remplir consciencieusement leurs obligations d'épouses qui vont d'une certaine culture intellectuelle (mais point trop n'en faut) pour briller en société et contribuer ainsi à la mise en valeur de leurs maris au sein de la bonne société... Mais aussi et surtout la mise à disposition de ceux-ci de leur ventre afin qu'elles mettent au monde les futurs héritiers de la lignée (des mâles de préférence) et en grand nombre afin de pallier la très haute mortalité infantile qui frappe indistinctement les nobles comme les roturiers. Il est également de leur devoir d'être satisfaites de leur sort et tant pis si aucun sentiment d'amour n'est présent puisque très accessoire aux intérêts des familles nobles bretonniennes. Le cas de la pucelle Jehanne de Lyonnesse a été... Disons... Une exception à la règle très... "Exceptionnelle".
Troisièmement, la noblesse bretonnienne n'est pas du tout égalitaire en son sein avec tous ses membres masculins. En effet, la règle immuable de primogéniture masculine fait qu'à la mort du Seigneur d'un domaine, c'est son fils aîné qui hérite de tout. Les fils puinés ? Hé bien en général le deuxième par ordre de succession est souvent élevé en qualité de "plan de secours" si d'aventure l'ainé trouvait, pour une raison ou pour une autre, une mort plus ou moins violente et si tout se passait bien, on attendait de lui qu'il soit le loyal conseiller de son frère... quand aux autres, plus ils étaient éloignés dans l'ordre successoral et moins leur intérêt pour la famille était notable. Un troisième fils était en général obligé d'entrer dans les ordres ou d'entamer une carrière de Clerc et après lui, on attendait des suivants qu'ils ne fassent pas trop de bruit à défaut d'être au service de leur frère ainé. Inutile de préciser que dans les familles de très petite noblesse où la position sociale de ses membres n'étaient qu'à un jet de pierre de la position roturière, les écarts étaient encore plus grands : seul compte le frère ainé, tant pis pour les autres garçons... tant pis plus encore pour les filles.
Ce serait mentir que d'affirmer que cet ordre établi fait le bonheur de tous. Il serait plus juste d'affirmer que cet ordre établi fait surtout le bonheur des fils ainés. Si certains, conscients de leur position délicate que d'aucuns qualifient de "très enviée" tâchent de resserrer des liens familiaux parfois distendus par des querelles familiales plus ou moins violentes, d'autres ne s’embarrassent pas de telles contingences et plus d'un noble puiné s'est souvent vu courtoisement mais fermement invité par l'ainé, à la mort du Seigneur, à se mettre en quête du Graal, très loin et très longtemps, pour une durée minimum s'étendant à perpétuité.
Ainsi, dans les douces terres de Bretonnie, certes toujours placées sous la protection de la Dame du Lac, dans les faits, l'honneur et la vertu ne sont pas vraiment à l'ordre du jour en privé et la protection des faibles et des opprimés est un concept qui est susceptible de très larges interprétations. Les nobles qui n'ont pas pu (ou pas su) trouver leur place dans cet ordre établi et immuable se sont retrouvés dans une position bien peu enviable : concrètement sans terre et sans argent (il est interdit à la noblesse bretonnienne d'exercer des professions marchandes alors que l'Empire et les Principautés Frontalières tolèrent parfaitement le concept de "Princes-Marchands"), une considération sociale réduite à un très stricte minimum où seuls les roturiers leurs témoignent quelque respect davantage par obligation légale que par courtoisie volontaire, être puiné en Bretonnie est tout sauf une sinécure et l'idéal en toute chose est au mieux un vœu pieux, au pire une notion fondée sur la dernière des hypocrisies.
C'est une fois parvenu à ce triste constat qu'il existe une lueur d'espoir pour les nobles bretonniens qui ne peuvent se résoudre à devenir ermite, bandit... ou fille de joie : <i>Les Golden Crows d'Aquitanie</i>. Cette équipe de Blood Bowl est aussi célèbre qu'elle a mauvaise réputation en Bretonnie... Et pour cause : l'intégralité de ses joueurs sont tous nobles (même les pom-pom girls !!) et ils ne respectent aucune, absolument aucune règle de l'honneur chevaleresque.
Les Golden Crows ont été créés il y a 33 ans par le Baron Maurice de la Hune, une ancienne gloire du Blood Bowl (les chroniqueurs sportifs se souviennent qu'il était le lanceur-star des <i>"Medals of Honor de Bordeleaux"... </i>c'est aussi le seul survivant de son équipe à la suite de la terrible "<i>affaire des poisons de Bordeleaux</i>") dont les règles de recrutement sont très particulières :
1°) Il faut pouvoir justifier d'au moins un quartier de noblesse bretonnienne pour intégrer les Golden Crows
2°) Une fois intégré dans les Golden Crows, les titres de noblesse ne valent rien.
Le Blood Bowl est le sport le plus populaire et la Bretonnie n'y échappe pas. Néanmoins, si chaque équipe compte plusieurs nobles chevaliers, un certain contingent de roturiers sont présents pour assurer leur service mais également pour se charger de toutes les tâches ingrates voire déshonorantes comme les négociations avec l'arbitre, les agressions, mourir à la place des nobles...
Les Golden Crows d'Aquitanie, bien qu'enregistrés dans le circuit bretonnien classique, construit ses effectifs et son jeu sur le modèle impérial : dès lors, il n'y a pas de code de l'honneur, pas d'idéal chevaleresque, pas de parangon de vertu : à l'image des autres équipes humaines, si marquer des touchdows nécessite de casser un ou deux membres aux adversaires, dans le doute il vaut mieux en briser trois ou quatre.
L'éphémère équipe des "Knights and Roses de Gisoreux" en fit l'amère (et unique !) expérience lors du tout premier match des Golden Crows : alors que la foule venait assister à un match plein de noblesse et que les Knights pensaient avoir affaire à une équipe de nobliaux de 4e zone sans talent, ils savouraient par avance leur victoire (et les roturiers de l'équipe avaient hâte de pouvoir <i>"casser du noble"</i> avec la bénédiction de leurs Seigneurs)... La suite fut des plus brutales : Dès le coup d'envoi les Golden Crows foncèrent vers les Knights sans se préoccuper de recevoir le ballon. En l'espace de 20 minutes les Crows pulvérisèrent littéralement les Knights : les Blitzers défoncèrent la ligne de défense roturière pour aller prendre de vitesse les chevaliers juste derrière. Ils se rendirent compte avec horreur que la deuxième ligne des Crows, formée par la majorité des Trois-Quart, suivait derrière les Blitzers et s'appliquait à agresser violemment chaque joueur des Knights au sol (l'arbitre était déjà mort : il avait fait partie des victimes immédiates du passage des blitzers). A la 23e minute, le lanceur des Crows alla tranquillement ramasser le ballon et l'envoya d'une passe parfaite à un receveur qui attendait dans l'en-but des Knights.
En raison d'un tableau peu reluisant des Knights and Roses : 5 morts et 2 joueurs dans le coma parmi les roturiers, 1 mort et 3 estropiés parmi les nobles, il n'y eu pas de poursuite du match : les remplaçants n'étaient pas suffisamment nombreux garnir l'effectif d'équipe minimum et refusèrent de toute façon d'entrer sur le terrain : ils prétextèrent que même pour des roturiers, il était déshonorant (et surtout mortel !!) de jouer contre les Golden Crows. Le coach des Knights, choqué (comme la majorité du public) déclara forfait et prononça la dissolution claire, nette et définitive de son équipe la semaine suivante. Si ce jour là les officiels reconnurent la victoire des Golden Crows, le sponsor officiel (la société Cacastel-Vin) refusa de verser quoique ce soit à ces <i>"brutes sans honneurs qui salissent la beauté du sport par leurs actes honteux"</i>.
Mais c'était sans compter sur l'aide providentiel d'un apprenti-mage qui faisait un stage en entreprise de cabal-vision : pour son rapport de stage, il avait filmé tout le match et le soir même, il le diffusa en intégralité sur son réseau FB (Face-Ball) un prototype qu'il mettait au point dans sa chambre d'université de magie. Le déchainement de violence des Golden Crows d'Aquitanie dans le monde apparemment propret et lissé du Blood Bowl Bretonnien fit l'effet d'une bombe et lors du match suivant des Golden Crows, le public était venu trois fois plus nombreux et plusieurs bookmakers avaient fait le déplacement !!
Les Golden Crows d'Aquitanie sont une réelle main tendue à tous les nobles bretonniens qui veulent se sortir de leur condition sociale précaire... Mais ce n'est pas une main douce et attentionnée : c'est une main de fer dans un gantelet d'acier qui ne fera aucun cadeau pour entrer dans l'équipe. N'importe qui, du moment qu'il ou elle justifie d'un quartier de noblesse bretonnienne, peut se présenter aux épreuves d'admission... Mais ce n'est pas non plus un dispensaire des bonnes œuvres : plus d'un jeune noble bretonnien en pleine crise existentielle est retourné bien vite sur ses terres, trop heureux de faire tapisserie parmi la suite de son frère ainé après avoir échoué en y laissant quelques dents voire davantage. Faire partie des Golden Crows d'Aquitanie se mérite et c'est à la dure que la leçon est enseignée.
Officiellement les Golden Crows sont la pire équipe bretonnienne et personne de bien né n'envisagerait un seul instant d'en faire partie... Pourtant, aux heures sombres de la nuit, quand bien des hommes et des femmes nobles de tous âges réfléchissent au sens qu'ils veulent donner/ont donné à leur vie, certains entendent la petite voix qui leur dit en leur for-intérieur que les membres des Golden Crows se sont offert un luxe que beaucoup ont rêvé et que bien peu ont obtenu : le choix. Le choix de décider ce qu'ils voulaient.
Alors que le carcan social bretonnien laisse peu de place aux initiatives personnelles, les nouveaux membres des Golden Crows découvrent avec un certain étonnement mais également avec beaucoup d'intérêt qu'une très grande liberté préside : liberté d'expression, d'action, de pensée... Pourvu qu'ils n'oublient jamais que l'équipe passe avant tout sous l'autorité du Baron Maurice de la Hune. L'absence de valeur des titres nobiliaires font que les joueurs peuvent traiter d'égal à égal, sans jugement sans être sans cesse l'objet d'un calcul, d'une évaluation... En dehors de leur valeur de joueur bien entendu. Même les membres féminins de l'équipe, de la joueuse à la pom-pom girl, apprécient cette liberté : elles ont la parole et participent aux décisions et les membres masculins ne les considèrent pas comme des trophées de chasse ni des servantes : ils ont tous laissé derrière eux une mère et/ou une sœur qui a/ont été sacrifiée(s) de gré ou de force sur l'autel des convenances et de l'honneur familial. Les joueurs des Golden Crows bénéficient en réalité d'une fraternité retrouvée qu'ils avaient perdu (ou n'ont jamais eu) dans leur vie de noble.
Le Blason de l'équipe des Golden Crows d'Aquitanie ne pouvait pas être plus démonstratif de ce mode de raisonnement :
- le Bleu (Azur) représente tout à la fois le ciel qui repousse les horizons et la mer (proche du port de Bordeleaux) qui est la promesse d'aller où bon semble avec un bateau ;
- le chevron représente le point d'appui solide sur lequel le corbeau va prendre son envol ;
- le corbeau (crow) doré représente le fait que même vu comme un charognard, le corbeau peut s'envoler où il le souhaite, sans aucune contrainte et l'or qui le colore n'est ni plus ni moins que la richesse promise par le Blood Bowl alors que cette richesse leur a été déniée dans leur ancienne vie ;
- les quatre coupes de vins (de Bordeleaux), appelées "voyages" dans le jargon de l'équipe, sont celles que tout membre des Golden Crows essayent de boire durant son existence : la première est bue lors de son acceptation dans l'équipe, la deuxième est bue après avoir survécu à son premier match, la troisième est bue après la victoire se son premier titre et la quatrième est bue lorsque le joueur quitte l'équipe : soit à la suite d'un départ volontaire, soit en raison d'une blessure invalidante... Soit à cause de mort où le défunt membre "boit" symboliquement sa coupe qui est répandue sur sa tombe...
Les Golden Crows ne nettoient JAMAIS leur blason afin de montrer à tous que s'ils en sont arrivés à la position qui est la leur, c'est à force d'efforts, de sueur, de sang et en n'ayant pas peu de se salir.
Les Golden Crows ont non seulement quelque chose à prouver au monde entier (être né avec une cuiller en argent dans la bouche ne signifie absolument pas que ladite cuiller y restera et qu'il faut se battre pour cela) mais aussi à eux-même (ils ont le choix de la direction qu'ils veulent donner à leur destin ils sont leur propre lumière sur le chemin)... Quelle que soit leur réputation, quels que soient les rumeurs et autres racontars... Et ils apprécient tout particulièrement confronter leur point de vue avec les autres équipes bretonniennes plus "traditionnelles"...
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En espérant que ça vous ait plu,
Serviteur,
Morikun
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