Bon, je comprends mieux le propos du Chat même si je ne suis pas forcément d'accord sur tout. On ne parlait pas forcément exactement de la même chose.
Je rebondis juste là-dessus :
Alors justement, AT-43 est bien le type de jeu pour lequel je dis que l'éditeur fait bien le boulot. Car Rackham a su lui donner une âme avec de superbes illustrations, des textes d'ambiance et ce qui aurait pu être une longue série de suppléments fournissant des théâtres d'opération avec leur propre contexte et scénarios.
Non, le fluff d'AT-43 ce n'était pas "quelques pages de SF fourre-tout", il y a eu un énorme travail pour rendre la chose crédible et instaurer cette atmosphère "Guerre Froide" que l'on ne retrouve finalement dans aucun autre jeu de ce type (en l'occurence c'est ce que je reproche à DUST : ENCORE la seconde guerre mondiale). Il suffit de reprendre les Army Books UNA et Red Blok : c'est bourré d'illustrations sympa entre affiches de propagande ou messages d'espion lus sur de vieilles consoles tâchées de café ou encore de petites citations plus ou moins humoristiques.
Vraiment AT-43, du point de vue de l'expérience ludique que je prise tant, c'est exactement ce que j'aime.
Pour en revenir à Confrontation, à la fin il y avait du fluff et c'était quand même conséquent. Cela a mis du temps à venir, c'est tout à fait vrai, mais au final il y avait largement de quoi se faire plaisir. En tout cas cela transpirait bien dans les Army Books de CADR qui devaient même parfois un peu trop résumer pour que cela rentre dans le format.
Si l'on parle encore de Confrontation aujourd'hui, ce n'est pas uniquement à cause de la superbe gamme de l'époque, c'est aussi parce qu'au fur et à mesure, le jeu a réussi à se construire une âme et à marquer les gens. Si cela n'avait pas été le cas, on n'en parlerait plus comme on le fait aujourd'hui. Idem pour AT-43 dont la durée de vie aurait pu le condamner à disparaître rapidement des esprits. Or c'est loin d'être le cas. Pour moi c'est un signe évident de réussite (autre que commerciale bien entendu ^^).
C'est pour cela que je crois fermement qu'il serait possible de relancer la machine. Mais vous avez tous raison de dire qu'il faut un truc hyper sérieux et pas trop ambitieux pour éviter de se vautrer lamentablement. La malédiction de Confrontation n'est pas Confrontation lui-même mais les repreneurs qui pensent que son seul nom suffit et qu'il n'y a rien à faire derrière.
Je rebondis juste là-dessus :
(16-01-2020, 13:24)la queue en airain a écrit :Citation :Ceci étant dit, que l'on aime ou pas le fluff, on ne peut pas dire que le jeu était une coquille vide : on avait une belle gamme pré-peinte (manquait juste quelques références à l'ONI Corp.) et un univers qui tenait (plus ou moins bien) la routeD'un autre côté je causais de l'absence de flouffe de conf' qui a attendu un vrai contenu plus de cinq ans pour accoucher de quelques pages molles dans Ragnarok, pas d'AT-43...
Bong, s'il faut en causer. La gamme pré-peinte, c'est pas le flouffe. Et le flouffe, yavait pas non plus des pages et des pages. Alors oui le truc venait de se lancer et c'est clairement un progrès par rapport à conf'. Mais quelques pages de SF fourre-tout c'est pas non plus ce qui te fait rêver d'habitude. Tu es le premier à fustiger les mecs qui ne font pas assez pour leur univers.
Certes, là la boite est morte avant de plus développer. Mais si elle est morte, c'est pas pour rien, c'est tout ce que je dis.
Alors justement, AT-43 est bien le type de jeu pour lequel je dis que l'éditeur fait bien le boulot. Car Rackham a su lui donner une âme avec de superbes illustrations, des textes d'ambiance et ce qui aurait pu être une longue série de suppléments fournissant des théâtres d'opération avec leur propre contexte et scénarios.
Non, le fluff d'AT-43 ce n'était pas "quelques pages de SF fourre-tout", il y a eu un énorme travail pour rendre la chose crédible et instaurer cette atmosphère "Guerre Froide" que l'on ne retrouve finalement dans aucun autre jeu de ce type (en l'occurence c'est ce que je reproche à DUST : ENCORE la seconde guerre mondiale). Il suffit de reprendre les Army Books UNA et Red Blok : c'est bourré d'illustrations sympa entre affiches de propagande ou messages d'espion lus sur de vieilles consoles tâchées de café ou encore de petites citations plus ou moins humoristiques.
Vraiment AT-43, du point de vue de l'expérience ludique que je prise tant, c'est exactement ce que j'aime.
Pour en revenir à Confrontation, à la fin il y avait du fluff et c'était quand même conséquent. Cela a mis du temps à venir, c'est tout à fait vrai, mais au final il y avait largement de quoi se faire plaisir. En tout cas cela transpirait bien dans les Army Books de CADR qui devaient même parfois un peu trop résumer pour que cela rentre dans le format.
Si l'on parle encore de Confrontation aujourd'hui, ce n'est pas uniquement à cause de la superbe gamme de l'époque, c'est aussi parce qu'au fur et à mesure, le jeu a réussi à se construire une âme et à marquer les gens. Si cela n'avait pas été le cas, on n'en parlerait plus comme on le fait aujourd'hui. Idem pour AT-43 dont la durée de vie aurait pu le condamner à disparaître rapidement des esprits. Or c'est loin d'être le cas. Pour moi c'est un signe évident de réussite (autre que commerciale bien entendu ^^).
C'est pour cela que je crois fermement qu'il serait possible de relancer la machine. Mais vous avez tous raison de dire qu'il faut un truc hyper sérieux et pas trop ambitieux pour éviter de se vautrer lamentablement. La malédiction de Confrontation n'est pas Confrontation lui-même mais les repreneurs qui pensent que son seul nom suffit et qu'il n'y a rien à faire derrière.
