La prise de référence est tout à fait légale mais le recruteur doit obtenir l'accord sans équivoque du candidat (si possible écrit) et surtout, légalement, il devra se limiter à contacter les personnes référentes de la liste restreinte que le candidat lui a communiquées : il ne doit échanger avec personne d'autre. Voilà pour la théorie
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Dans les faits...c'est le marigot ? Les RH du public (je cite le public parce que c'est ce que je connais le mieux, pas sûr que le privé soit plus vertueux ceci dit
) et autres cadres de proximité (i.e = chef d'équipe, en gros) ne se privent absolument pour s'appeler entre eux afin de discuter ouvertement des qualités et défauts d'un tel ou telle, quand ils ne s'échangent pas force courriels voire carrément les notations complètes des agents (=employés du public) concernés. Le tout sans demander l'accord du candidat, pourquoi se gêner ?
Ils n'hésitent d'ailleurs pas non plus à communiquer ses informations aux RH du privé (j'ai eu le cas l'autre jour pour un kiné : le CRF privé dans lequel il postulait était au courant d'un élément privé le concernant, que seul les RH de chez nous auraient pu leur communiquer...à noter qu'il avait donné en référence un médecin de chez nous, en arrêt pour longue maladie, donc il y a bien quelqu'un qui a communiqué des éléments privés qui n'auraient jamais dû être portés à la connaissance d'une personne extérieure à la structure. Éléments pouvant mener à un recrutement discriminatoire).
Tout cela pour dire qu'il vaut mieux être très prudent et tout faire pour protéger les 'lanceurs d'alerte'
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(Modification du message : 02-05-2019, 18:15 par Jalikoud.)
.Dans les faits...c'est le marigot ? Les RH du public (je cite le public parce que c'est ce que je connais le mieux, pas sûr que le privé soit plus vertueux ceci dit
) et autres cadres de proximité (i.e = chef d'équipe, en gros) ne se privent absolument pour s'appeler entre eux afin de discuter ouvertement des qualités et défauts d'un tel ou telle, quand ils ne s'échangent pas force courriels voire carrément les notations complètes des agents (=employés du public) concernés. Le tout sans demander l'accord du candidat, pourquoi se gêner ?Ils n'hésitent d'ailleurs pas non plus à communiquer ses informations aux RH du privé (j'ai eu le cas l'autre jour pour un kiné : le CRF privé dans lequel il postulait était au courant d'un élément privé le concernant, que seul les RH de chez nous auraient pu leur communiquer...à noter qu'il avait donné en référence un médecin de chez nous, en arrêt pour longue maladie, donc il y a bien quelqu'un qui a communiqué des éléments privés qui n'auraient jamais dû être portés à la connaissance d'une personne extérieure à la structure. Éléments pouvant mener à un recrutement discriminatoire).
Tout cela pour dire qu'il vaut mieux être très prudent et tout faire pour protéger les 'lanceurs d'alerte'
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