Les Marounes D'avant

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Bon, les marines n'ont pas le temps... Ils préfèrent se lustrer le bolter.


Mais, les primarques ? Quand ils sont arrivés, ça allait, l'humanité copulait joyeusement. En plus, en tant que super-héros sur chaque planète/système, ils ont du avoir un petit succès. Alors, pas de descendance sur les primarques ?


Les fils de la Baal de Sanguinius, ou les louveteaux de Russ, ça claquerait, non ?


Citation :Voilà, c'est juste ça que je voulais lire... Mon problème était bien que le Kan Duc Juan-Erik érigeait la stérilité du maroune en vérité absolue... Le fait qu'ils n'en aient effectivement pas, non pas pour des causes biologiques mais pour des causes religieuses/doctrinales/culcul-la-praline, je le savais aussi, mais je voulais savoir si oui ou non le maroune était stérile et si c'était en conséquence écrit textuellement quelque part, c'est tout simple...
Yohann, c'est écrit partout. Dans tous les bouquins traitant de w40k il y a au moins un paragraphe sur les marines et dans ce paragraphe il y a *toujours* le qualificatif surhumain, textuellement "au-delà-de-l'humain".
Surhumain, ce n'est plus humain, c'est au-dessus.


Et au-dessus de l'humain, c'est la mouette puis Dieu (le principe unique, voire le monothéisme incarné qui lui sert de média).


Dieu a-t-il une sexualité ?


Les anges, archanges, ont-ils une sexualité ?


A partir du moment où un humain devient novice space marine, il devient stérile, il est volontairement amputé. Qu'il le soit physiquement, biologiquement, génétiquement ou pas, il est amputé, coupé de cette humanité-là, transcendé, modifié, différent. C'est une âme qui combat, plus un corps (sinon, la Legio Cybernetica n'aurait pas été abandonnée en v1).


Cette règle s'applique d'autant plus aux primarques dont *aucune* biographie ne mentionne d'héritiers, même avant qu'ils soient retrouvés, même pour raisons politiques locales, même si pour une gonzesse indigène ce devait être comme apprivoiser Greystoke. A croire queles Primarques n'y pensaient même pas.


Préciser cette évidence est une impudence qu'il ne m'était pas venu à l'idée de t'infliger, Yohann, quelles que soient la déréliction de ton environnement et ton amnésie des milliers de pousses-à-vendre qui synthétisent le fluff. Depuis des milliers de nos années, des hommes choisissent cette voie pour ne plus être homme, mais seulement le lien ténu et éphémère, désintéressé et autosacrifié vers les marches anté-divines.


Cette strate, ici réduite par GW à la seule contingence judéo-chrétienne (que tu qualifies de cucul-la-praline), est le fondement du marketing lentonien. Elle est nécessaire pour lire 40k. Et tu nous demandes si les moines chrétiens ont encore des couilles actives ?! Et pourquoi ce n'est pas écrit qu'ils en ont !?


Mais, Yohann, tu es exaspérant.


Pourquoi crois-tu qu'il n'y a aucun magasin rouge en Inde ? Par manque de pouvoir d'achat, par autocritique du Commonwealth ?


Oui, Yohann, les prêtres et moines chrétiens ont des organes de reproduction en état de fonctionner, mais ce n'est pas écrit dans la Bible ni sur le parvis des églises. Cette vérité induite vaut pour les space marines, qui s'en inspirent jusqu'à la caricature. L'abstinence fait partie du sacrifice.


Un marine peut-il procréer un humain ?


Oui, mais il n'est plus marine, ni même marine du Chaos.


Là est l'échec constant de Fabius Bile : marine, c'est dans la tête.


Aucun citoyen de l'Imperium ne choisit son sacrifice comme le fait un space marine, aucun. D'ailleurs, dès adoubé, le marine n'est plus citoyen (comme certaines communautés contemporaines de moines se détachent du temporel en n'allant pas voter).


Dans mon Contre-Empire comme, il me semble, dans le Pentacle d'AMF (et dans je ne sais combien d'homefluffs néoromantiques et/ou péri-apocalyptiques croisés depuis 20 ans ; voilà d'ailleurs pourquoi nous sommes deux à t'alimenter dans ce débat éculé ;), des ex-marines procréent.


Mais ce sont des humains bioprothésés sans plus de maintenance, qui ont perdu tout conditionnement mental, toute religion de la transcendance. Ce sont des anges défroqués, remprisonnés à l'humain, les poussières divines des ronins dont le souvenir s'éteindra avec leur souffle (alors que le nom du chapitre maintiendra seul la mémoire des autres : les moines passent, la Leffe reste, comme le Saint-Paulin, le Saint-Marcellin...).


Et eux, ces affranchis, déserteurs, craignent moins Slaanesh que leurs anciens frères qui ont besoin de casernes, d'artifices et de lavages de cerveau pour contrer leur servitude, leur puberté manipulée.


Tu dis que la sexualité d'un space marine le conduirait plus sûrement à la corruption chaotique ?


Encore une fois, c'est amha tout le contraire : Slaanesh n'est pas Epicure, il n'oppose pas le plaisir à la douleur, il les fusionne. Slaanesh fait de la douleur un faux-plaisir, l'anéantissement reposant qui disloque le libre-arbitre pour révéler l'esclave.


Slaanesh ne fait qu'enchaîner, soumettre à sa dépendance ; et lorsqu'il abandonne son esclave, celui-ci contemple alors l'illusion de sa propre importance, ne ressent plus que la douleur, la perte, la dépendance. Au mieux il cherche à retrouver cette douleur qui le rendait existant (noise marine, ou chercheur de ce qui est écrit textuellement quelque part), au pire cherche une mort lente (car se suicider serait redevenir libre).


Rien à voir, dois-je le préciser, avec la relation qui pourrait unir, pour cinq minutes ou une vie d'humaine, un guerrier de trois mètres de haut, au bronzage de scaphandrier, qui part souvent en déplacement, n'a quasiment pas de fringues à repasser, est physiologiquement incapable de rentrer bourré, avec n'importe quel citoyenne du très vaste Imperium.


Mais ce ne serait plus servir l'Empereur et l'humanité de la même façon, restreindrait la distanciation au temporel, l'impact iconographique etc.


Un space marine endure la douleur, la recherche, exige le dépassement martial, la règle quotidienne, l'amputation à vif. Un space marine ne craint même plus la peur, reste impassible devant le film d'horreur ou le saut en élastique, doit faire passer son hoquet seul. Outre d'être ainsi un pitoyable compagnon, il n'a de dieu que le pari d'un cadavre emmuré dans un brûleur à psychers.


Il est vrai que les Salamanders sont l'exception (récente), les pires sado-masochistes, soupçonnés à raison d'hérésie, de mollassonnerie et de répudiation du bolter. La grande majorité des autres chapitres ont la décence d'épargner le cotoiement du bétail ingrat, des semences aveugles, de la chair à canon qui permet de défiscaliser les mondes-astartes, et se préservent par un discours de supériorité sur ce réservoir à scouts dont ils sont tous issus, un racisme désespéré auquel il faut bien qu'ils croient mais pas trop (syndrome d'Horus). Les Salamenders ont-ils pour autant des harems, des enfants, le goût des invertis et de la tournante ?


Non, ils croient simplement en l'exemplarité, marchent sur des braises pour prouver que c'est possible, sont naïfs, ou simplement reconnaissants.


La forteresse-monastère a le même souci pragmatique que de rendre oenuque, tout en étendant la loi salique à tous les non-serfs du chapitre. C'est un mémorial des temps perdus, une fabrique à vitraux, l'impasse vers le divin, un moindre mal.


Car, Yohann, quelle différence y a-t-il finalement entre le chapelain des Word Bearers et celui des Blood Angels ?


Citation :Yohann, c'est écrit partout. Dans tous les bouquins traitant de w40k il y a au moins un paragraphe sur les marines et dans ce paragraphe il y a *toujours* le qualificatif surhumain, textuellement "au-delà-de-l'humain".
Surhumain, ce n'est plus humain, c'est au-dessus.

Un lion n'est pas un tigre, et pourtant, la copulation des deux donne quelque chose, comme quoi...


Le fait qu'il soit surhumain ne le rend pas stérile, abstinent, peut-être, voire sûrement, mais stérile, non... Donc oui, tu extrapoles...




Citation :A partir du moment où un humain devient novice space marine, il devient stérile, il est volontairement amputé. Qu'il le soit physiquement, biologiquement, génétiquement ou pas, il est amputé, coupé de cette humanité-là, transcendé, modifié, différent. C'est une âme qui combat, plus un corps (sinon, la Legio Cybernetica n'aurait pas été abandonnée en v1).
Cette règle s'applique d'autant plus aux primarques dont *aucune* biographie ne mentionne d'héritiers, même avant qu'ils soient retrouvés, même pour raisons politiques locales, même si pour une gonzesse indigène ce devait être comme apprivoiser Greystoke. A croire queles Primarques n'y pensaient même pas.

Il ne devient pas stérile, mais abstinent, ce qui est très différent...


Quant aux gniards des primarques, j'm'en cogne... ;)




Citation :Oui, Yohann, les prêtres et moines chrétiens ont des organes de reproduction en état de fonctionner, mais ce n'est pas écrit dans la Bible ni sur le parvis des églises. Cette vérité induite vaut pour les space marines, qui s'en inspirent jusqu'à la caricature. L'abstinence fait partie du sacrifice.

Oui, mais les testicules fonctionnent, la verge aussi, donc, même infiniment infime, probabilité il y a...




Citation :Un marine peut-il procréer un humain ?
Oui, mais il n'est plus marine, ni même marine du Chaos.


Là est l'échec constant de Fabius Bile : marine, c'est dans la tête.

Je veux bien qu'il y ait endoctrinement prônant l'abstinence, je dis même que c'est le cas pour 99.999% des chapitres, mais, si marine, c'est dans la tête, donc il faut être un guerrier dans l'âme, il n'y a pas deux âmes identiques, deux endoctrinement identiques, deux traditions du credo du chapitre identiques, etc... La corruption aussi est dans la tête...




Citation :Aucun citoyen de l'Imperium ne choisit son sacrifice comme le fait un space marine, aucun. D'ailleurs, dès adoubé, le marine n'est plus citoyen (comme certaines communautés contemporaines de moines se détachent du temporel en n'allant pas voter).

Sauf qu'on a au moins un cas de chapitre vivant parmi les citoyens, et surtout comme eux...




Citation :Dans mon Contre-Empire comme, il me semble, dans le Pentacle d'AMF (et dans je ne sais combien d'homefluffs néoromantiques et/ou péri-apocalyptiques croisés depuis 20 ans ; voilà d'ailleurs pourquoi nous sommes deux à t'alimenter dans ce débat éculé ;), des ex-marines procréent.
Mais ce sont des humains bioprothésés sans plus de maintenance, qui ont perdu tout conditionnement mental, toute religion de la transcendance. Ce sont des anges défroqués, remprisonnés à l'humain, les poussières divines des ronins dont le souvenir s'éteindra avec leur souffle (alors que le nom du chapitre maintiendra seul la mémoire des autres : les moines passent, la Leffe reste, comme le Saint-Paulin, le Saint-Marcellin...).


Et eux, ces affranchis, déserteurs, craignent moins Slaanesh que leurs anciens frères qui ont besoin de casernes, d'artifices et de lavages de cerveau pour contrer leur servitude, leur puberté manipulée.

Et ce sont bien ces cas qui m'intéressent... Même si j'en fais des pervers... Toi-même tu admets que l'endoctrinement n'est pas absolu, donc que la "stérilité" morale des marines peut être mise sur le cul et que le marine, dès lors, peut utiliser son appendice pénien, jusque là mis en veilleuse mais fonctionnel potentiellement malgré tout pendant tout ce temps, pour faire frotti-frotta avec Bobonne...




Citation :Tu dis que la sexualité d'un space marine le conduirait plus sûrement à la corruption chaotique ?

Non, je dis juste que c'est une possibilité à envisager, nuance... Oeuf corse, cela restera rare, mais possible, infime probabilité fort intéressante à mes yeux...




Citation :Les Salamenders ont-ils pour autant des harems, des enfants, le goût des invertis et de la tournante ?
Non, ils croient simplement en l'exemplarité, marchent sur des braises pour prouver que c'est possible, sont naïfs, ou simplement reconnaissants.

Non, mais encore une fois, leurs parties intimes sont fonctionnelles à défaut d'obligatoirement servir à se faire les prophètes de Francky Vincent...


Donc oui, les marines ne sont pas stériles physiologiquement, leurs petits soldats sont vaillants et peuvent monter à l'assaut de Dame Ovule si jamais ordre leur en était donné, tu le dis toi-même, ils sont juste abstinents, et c'est tout à leur honneur, au nom d'un plus grand dessein...




Citation :Car, Yohann, quelle différence y a-t-il finalement entre le chapelain des Word Bearers et celui des Blood Angels ?

Minime, et pourtant si essentielle, de même qu'entre le tout et le néant, c'est blanc bonnet et bonnet blanc... Question de subjectivité...


Yohann, et Manfred avança fièrement avec sa bite et son couteau pour déflorer à nouveau son inquisitrice bebom...


L'interprétation de KDJE est vraiment pas mal.


Je pense qu'on peut admettre la possibilité physique pour un marine de faire des gosses, seulement est-ce que le fait d'imaginer la chose n'ôte pas à notre marine le statut de marine?


Etre un marine c'est être une machine de guerre, un serviteur de l'Empereur, ce sont les incarnations vivantes de la volonté de l'Empereur, de véritables icônes qui renvoient directement à l'image de leur géniteur, c'est le "Ils ne connaîtront pas la peur", c'est une mentalité (en plus d'être une caractèristique physique).


A partir de là, le simple fait pour un marine d'imaginer qu'il est papa, ou qu'il ait une relation sexuel, n'est-il pas en complète contradiction avec ce qu'est normalement la conscience du marine.


C'est ce que tu appelles "abstinent", mais cette abstinence n'est-elle pas liée à la structure même de pensée qui fait qu'un marine est un marine, enlever l'abstinence c'est enlever le "Ils ne connaîtront pas la peur" (expression hautement simplificatrice mais qui permet de synthétiser "l'esprit marine"), le marine qui perd ainsi son essence n'est plus qu'un "humain bioprothésé sans plus de maintenance" (pour reprendre les mots deKDJE).


Après, il pourrait être raisonnable d'imaginer que ce soit possible mais le marine à qui ça arrive est un aberration, une anomalie, un homme dans un corps surpuissant, une sorte de Bernard dans le Meilleur des Mondes (un paumé dans un corps d'Alpha). C'est autant probable que la naissance d'un chat à deux têtes, ça existe mais c'est marginal et tellement anecdotique que ça ne nous fait pas redéfinir la vision que l'on a des chats.

(Modification du message : 11-07-2007, 18:49 par shaitan.)

Citation :L
Etre un marine c'est être une machine de guerre, un serviteur de l'Empereur, ce sont les incarnations vivantes de la volonté de l'Empereur, de véritables icônes qui renvoient directement à l'image de leur géniteur, c'est le "Ils ne connaîtront pas la peur", c'est une mentalité (en plus d'être une caractèristique physique).


A partir de là, le simple fait pour un marine d'imaginer qu'il est papa, ou qu'il ait une relation sexuel, n'est-il pas en complète contradiction avec ce qu'est normalement la conscience du marine.


C'est ce que tu appelles "abstinent", mais cette abstinence n'est-elle pas liée à la structure même de pensée qui fait qu'un marine est un marine, enlever l'abstinence c'est enlever le "Ils ne connaîtront pas la peur" (expression hautement simplificatrice mais qui permet de synthétiser "l'esprit marine"), le marine qui perd ainsi son essence n'est plus qu'un "humain bioprothésé sans plus de maintenance" (pour reprendre les mots deKDJE).


Après, il pourrait être raisonnable d'imaginer que ce soit possible mais le marine à qui ça arrive est un aberration, une anomalie, un homme dans un corps surpuissant, une sorte de Bernard dans le Meilleur des Mondes (un paumé dans un corps d'Alpha). C'est autant probable que la naissance d'un chat à deux têtes, ça existe mais c'est marginal et tellement anecdotique que ça ne nous fait pas redéfinir la vision que l'on a des chats.

Je suis d'accord avec toi mais n'est ce pas ce qui est arrivé aux légions renégates? Si on garde l'exemple de l'aspect sexuel du marine, ce dernier est pervertis s'écarte de la doctrine pour devenir un traite ou un hérétique. Ce n'est pas les thousand sons qui lors du siège de Terra organisèrent des orgies titanesques? lol


En fait le marine possède qu'un seul droit, qu'un seul plaisir... Eradiquer les ennemis de l'Imperium , tout autre plaisir est qualifié d'hérétiques et je aurais même envie de dire que les plus humains sont les marines du chaos.


Les légions sont organisées selon le shéma de l'Empire romain ( je sais c'est évident lol) et dans l'histoire les légions romaines changeaient leurs noms selon des campagnes victorieuses comme par exemple "la légion de Scipion l'africain" renommait ainsi après la défaite de Carthage.


Bonjour ; bonjour !




Citation :Ce n'est pas les thousand sons qui lors du siège de Terra organisèrent des orgies titanesques? lol

C'est pas plutot les Emperor Chidren's çà ? C'est plus dans leur style ( Slaanesh ,le prince des plaisirs tout çà....)


La Terreur qui à (peu etre ) vu une bourde !!!


Citation :Et ce sont bien ces cas qui m'intéressent... Même si j'en fais des pervers... Toi-même tu admets que l'endoctrinement n'est pas absolu, donc que la "stérilité" morale des marines peut être mise sur le cul et que le marine, dès lors, peut utiliser son appendice pénien, jusque là mis en veilleuse mais fonctionnel potentiellement malgré tout pendant tout ce temps, pour faire frotti-frotta avec Bobonne...
Si j'utilise stérilité et pas abstinence, c'est pour tenter de rester dans le Saint Fluff, l'esprit qui le rédige, en respecter les normes : le marine est stérile, point, parce que l'armure énergétique n'a pas de braguette, point (Calice ! C'est quand même pas compliqué à respecter, comme norme !).
Bon, toi, tu es jeune, tu ne respectes rien.


S'engager dans la ruelle du space marine reproducteur impose amha de définir la racine fluffique sur laquelle on pose l'hypothèse, ce qui peut être restrictif.


Mais on peut aussi s'en passer, se limiter à la copulation sans chercher d'autre explication que l'éventuel relent du cerveau reptilien d'un space marine que tu auras décrété pervers.


Hélas, depuis la v2, le relent ne donnera pas de descendants.


Car jamais, dans le fluff, l'Inquisition n'a poursuivi de rejetons après des raids chaotiques, alors que le terme viol est en effet employé dans plusieurs récits (et le mode d'expansion des sectes genestealers assez décrit pour qu'on le prenne fluffiquement en compte : il se solde d'ailleurs par l'éradication du patriarche, le soin d'eugénisme étant laissé aux parents et voisins, redevenus conscients, et au Credo anti-mutants qui alimente les sermons quotidiens sur tous les mondes de l'Imperium).


Les risques de reproduction naturelle des marines sont donc jugés inexistants par l'Imperium.


Pas de descendants possibles, l'explication est hormonale : les hormones nécessaires à la reproduction, et donc au désir sexuel, sont détournées par la mutation artificielle et réutilisées dans le nouvel équilibre biochimique du marine (piloté par la thyroïde, Lenton n'a ici rien inventé). Pour ceci les Soeurs de Bataille ont des rites nocturnes (autonomes ou collectifs) ou de transport en commun (navette, barge...) et pas les space marines, là-dessus parfaitement amnésiques (si tant est qu'on se souvienne de ses fantasmes et pulsions pré-adolescentes) car la testorérone, on l'a dit, ne sert plus à ce qu'elle servait humainement.


Or, pour être pervers, avoir un désir même malsain, il faut de la testostérone (et accessoirement un code éthique, étendu à la galaxie, signalant où commence la perversion et pourquoi. Exemple : au Cambodge, jusque dans les années trente, la maitresse de maison se donnait volontairement au visiteur, ce qui était signe de politesse et d'hospitalité (un chiffon à la fenêtre signalant au mari quand il pouvait revenir déjeuner). Je connais des mondes exodites qui ont les mêmes coutumes, et des tribus orks qui se penchent pour ramasser le savon en cas de défaite. Est-ce pour autant pervers ?)


L'affaire n'est donc pas forcément liée à l'éthique, et même pas psycho-somatique. Un marine du Chaos, même slaaneshi, demeure tout aussi stérile (et d'une perversité plus musicale que sexuelle : la première remplace d'ailleurs la seconde, si on lit bien les descriptifs noise marines).


La dérivation de la testostérone fait donc le space marine, et le rend irrémédiablement stérile (pas de déclencheur). Au mieux, l'érectibilité de l'appendice pelvien d'un space marine n'a été conservée qu'en cas de capture (urine acide, grappin ultime lors d'une dérive entravé en apesanteur...), au pire comme étui charnu d'antenne de secours, branche où poser un servo-crâne, vis pour l'écrou d'urinage...


En fait, qui qu'ils servent, les marines ont été extraits de l'Humanité et de son cycle vital. Ce ne sont plus que des "armes-parlantes" (en référence au terme "objet-parlant" qui qualifiait l'esclave dans l'Antiquité).


Les marines du Chaos rejoignent d'ailleurs/sont rejoints par des mutants (qui se ressemble s'assemble) ; mutants dont le cycle de reproduction ne conduit plus, certes, parfois lentement, qu'à l'impasse de l'Enfant du Chaos (avec ou souvent sans intermédiaire féminin). Les viols cités proviennent à coup sûr de ces derniers, moins instrumentalisés que les marines.


Yohann, je t'entends déjà : et si le Chaos augmentait la testostérone d'un marine corrompu jusqu'à lui réinsuffler des désirs sexuels ?


Fluffiquement peu contestable (tout est possible avec le Chaos), si tant est que le Chaos y reconnaisse un intérêt suffisant, ie un intérêt supérieur à l'amélioration immédiate de l'arme-parlante (dans ce cadre, les mutations physiques comme les pinces, épines et autres tentacules sont amha plus cohérentes). Tzeentch, à la limite, irait corrompre via un marine l'utérus pour en récolter le fruit bien plus tard et modifier ainsi le destin. Vois-tu cependant un Thousand Son violer de la citoyenne ?


Non, les marines du Chaos n'ont pas besoin d'un surplus de testostérone tant que leurs dieux en ont pour eux.


Bref, voilà pour l'interprétation, je crois commune, du fluff générique. Amha elle se tient.


Pour autant, il y a en effet des raretés crédibles, voire deepfluff, des hypothèses viables car soumises à contexte spécifique.


J'en colle un exemple rapide ci-dessous (packagé homefluff juste pour rendre digeste le jargon médical et les quelques références pré-95 sur lesquelles ne peut, amha, que s'appuyer cette décortication du background officiel lié à la biochimie space marine, décrite d'ailleurs longuement dans toutes les pages 10 et 11 du codex Space Marine v4, et notamment dans tous les très denses cinquièmes paragraphes de toutes les pages 11, heureusement très conséquentes sur le sujet).


Posage de la problématique : mi-M38, lorsque Ian-Alec-le-Ténébreux, mentor incontesté de seize curies de Chevaliers Gris et l'un des Neuf Sages de l'Ordo Malleus, redécouvrit le premier monde d'Ambre là-bas fort fort loin dans l'Orient, et à sa surface les descendants des Veilleurs du Tombeau de Russ, lui comme sa suite inquisitoriale constatèrent rapidement que ceux-ci (les space marines Sand Wolves) se reproduisaient, par voie naturelle, hétérogénèse et vecteurs femelles.


Gasp.


A l'époque, la suite du Ténébreux ressemblait à un cirque de Rogue Trader. Il confia donc à Barnhard Ironfingers, un psycher genetor volontairement érodé de Mars, l'étude de ces déviants.


L'explication fut longue à venir, Ironfigers manqua souvent de parchemins, y perdit quelques dents en interviews, ses servo-crânes et serviteurs servirent de cibles, mais la vérité vint en synthèse de trois constats : la tradition, la causalité et le devoir.


De la Tradition : issus des Space Wolves, les Sand Wolves cultivent comme eux ce goût des favoris broussailleux, barbes et autres sourcils tressés impossibles à fourrer dans un casque corvus réglementaire (et limitant donc l'action du chapitre de Fenris aux 88% de mondes impériaux terraformés. Tout bon Dark Angels sait, dès le scoutisme, qu'il suffit d'inviter un Space Wolf à nettoyer un space hulk pour déclencher une bonne bagarre ; cette spécificité Space Wolf, de dégoût pour l'apnée, explicite également le discours de Leman Russ lors de la purge d'Armageddon).


Pour les mêmes causes d'isolement imposé qu'il me serait émotionnellement difficile de résumer ici, l'unique forge de céramite des Sand Wolves lacha durant le premier siècle de colonisation (M31) et ce n'est que récemment (M37) qu'un comptoir squat la remit en état. Pendant ainsi plus de six millénaires, bris et rafistolage d'armures énergétiques furent le quotidien des marines, tant et si bien qu'elles n'équipaient plus que certaines unités nobiliaires de choc lorsque le Ténébreux entreprit le contact.


Il va ainsi sans dire qu'a contrario de tous les chapitres dégénérés actuels, les Sand Wolves se branlent royalement de leur uniforme de combat et en sont revenus à la vraie nature du space marine : un mutant qui n'a pour bouclier que sa cloison thoracique et comme bolter qu'un gros mollard acide, un guerrier qui cicatrise plus vite qu'on ne l'entaille, peut courir après l'antilope des dunes ou le pilleur de jantes de rhino des jours et des nuits sans dormir, ne connait pas la peur et n'a pour humble avenir que le sécateur d'un médic adroit (une définition du marine qu'on ne retrouve plus aujourd'hui que dans l'arène de Commoragh ; tout fout le camp).


=> Bref, leur peau exposée durant des décennies au climat subdésertique permanent d'Ambra Prima, le taux de mélanine des Sand Wolves explosa par rapport à la norme de régulation tacitement fixée par la pénombre monastique et le crépuscule des croiseurs, le port constant d'une armure complète et l'hiver blafard de Fenris. Honnis soient les magos genetors de l'Empereur !


Ensuite, Yohann, et bien ensuite tout s'enchaïne (car il en va pour les marines Sand wolves comme pour nous tous à chaque retour de l'été) :


De la Causalité : controlé par la glande thyroïde, l'impact du rayonnement solaire entraîna bronzage et foncement des iris Sand Wolves, qui perdirent ainsi leur charme slave (en haut gothique : "magie d'esclave", quoique cette traduction du tech, d'origine Dark Angels, n'est ici pas confirmée, ndt) mais aussi inversion précursive de la régulation thyroïdienne : réveil de la production de thyroxine (métabolisme et sous-hormones de croissance), immédiatement contrée par la tyrosine qui l'équilibre selon l'age biologique de l'organisme.


L'excès de tyrosine déclencha à son tour, tout aussi mécaniquement, une surproduction naturelle de neurotransmetteurs (épinephrine, napépinéphrine, dopamine...) qui gava la linéarisation d'acides aminés assurant le lien avec la carapace noire : les réflexes musculaires devinrent encore plus rapides, mais les informations d'actions-réactions impossibles à traiter si rapidement par le cerveau des marines Sand Wolves.


[ndr : un paradoxe dû apparemment au nivellement d'accueil de l'implantation, éducation du cerveau "préprogrammée" sur Terra avant la Grande Croisade (sur d'actuels "seuils lents", Imperial fist ou Ultramarines), plus qu'à la culture Space Wolf originelle, car on a recueilli sur Tallarn les témoignages d'une meute Space Wolf demeurée longtemps isolée de son chapitre mais ayant elle-aussi remis en question le code couleur des épaulières au profit d'une numérotation, voire une alphabétisation (!), souhaitable des grandes compagnies.


Le "désencombrement intellectuel" des Fils de Russ, si souvent source de railleries Dark Angels, trouverait donc ici son infondement scientifique. in "<i>On veu éqrire not non</i>, ethnologie des Anges de Fenris sur Tallarn", par Barnhard Ironfingers].


Fidèle à son rôle, la tyrosine stimula également catécolamines, dopamine, noradrénaline et adrénaline. Amaigris, constamment affamés, les Sand Wolves involontairement "planaient en permanence" à cause de cette surproduction hormonale, heureux sans savoir pourquoi, bien que déconditionnés en parallèle par une guerre sans plus de montre, la dispersion de leurs forces et la destruction de leur barge (et de sa laverie de cerveaux), jusqu'à redécouvrir la peur, la si excitante et motivante peur.


Si l'insensibilité accrue aux blessures s'avéra alors meurtrière, les historiographes expliquent par cette conséquence invisible l'incroyable moral, la résistance et l'énergie inépuisables des premiers Veilleurs de Russ, désemparés aux confins de la galaxie et bien au-delà de l'Imperium, leur Primarque mort, privés de véhicules, manquant de munitions, de prêtres-loups et de toute la dispendieuse logistique d'une telle unité ; ils passèrent pourtant de naufragés condamnés à conquérants invincibles en quelques décennies, nettoyant Ambra Prima de tout ce qui voulait les en rejeter, "l'âme droguée par le corps" (B.Ironfingers, op.cit.), ce qui résume assez bien cette spécificité fenrissienne de fusionner apothicaire et chapelain, dans une perception instinctive de la globalité humaine "qu'il est désespérant de ne retrouver que dans la Seconde Fondation" (B.Ironfingers, minutes de son procès pour flagornerie, archives personnelles de Ian-Alec-le-Ténébreux, Ambra Prima, M38).


Du devoir : le surplus de tyrosine déborda vers des zones abandonnées du système hormonal, supprima l'hyperinsulinisme (stress, dépression), augmenta la récupération par le sommeil, accéléra la croissance pilositaire (et donc la régulation sudoripare) et... submergea le conscient et l'inconscient de fantasmes et d'instincts pré-scoutistes.


Face à ces guerriers terrifiants, poilus, moites et consumant leur graisse plus vite qu'on ne pouvait leur trouer, il y eut (d'abord une forme de lama indigène, quadrupède laineux au caractère oisif, puis) l'entière population autochtone et maintenant pacifiée : des nomades humains affables et pastoraux alliés à d'élégants et mercantiles exodites.


Cela tombait bien, car les Sand Wolves n'eurent pendant six millénaires aucun autre moyen (ie, cryogénique) de conserver les glandes progénoïdes que de les refourguer illico dans le larynx imberbe et palpitant de vie d'un prisonnier de guerre, d'un serf, puis d'un fils.


Barnhard Ironfingers l'a annoté : "si leur résistance à ces cigares d'algues toxiques appartient à l'acquis, due à un dérivé de tryptophane que l'on trouve sous forme concentrée dans les faisselles de lait de cactés faisant l'ordinaire des patrouilles de Hauts-Déserts et/ou Crevasses Blanches, elle ne peut être comparée aux caractères innés constatés dans le sang, et le sang seul, de leur progéniture."


Dopés par leur tyrosine hors-norme (et l'enseignement des femmes indigènes), les space marines Sand Wolves font des enfants, des tas d'enfants.


Ils considèrent ceci comme un devoir, assurer la relève de la Veille ("mais on peut aussi considérer qu'ils aient une nouvelle peur de mourir", B.Ironfingers, op.cit.) dans un schisme naïf centré autour des bonheurs simples de la survie (faire du surf, un moulin à eau avec deux batonnets de glace à la datte, des mouillettes au jambon...) qui n'a cependant pas dénaturé les Derniers Ordres de Russ ("S'il y a risque de perdre cette planète, assurez-vous une retraite par capitalisation !").


L'Orbe Bronze y voit a contrario un "pragmatisme réinstinctif" : le métabolisme accéléré des Sand Wolves leur offre une durée de vie plus grande (un symptome, avec les canines, également repéré par l'Inquisition chez les Blood Angels mais dont la racine homosolaire n'est pas prouvée, voire prouvable, car les Blood Angels sont pâles, leur peau diaphane et sans doute dépigmentée, ndr), une durée de vie que le rythme d'opérations réduit hélas souvent de manière subite.


De là vient l'organisation clanique du chapitre (dégénerescence apparente de "l'interprotection par cellularité tactique", Codex Astartes page 358627, alinéa MCVII, tiret 14) et le tribut payé par les "louveteaux" à chaque guerre (syn. : pages ou filleuls, adolescents recevant l'implant directement sur le champ de bataille).


Pré-conclusion : irritation oesophagienne, indices anormaux de vaso-constriction et de coagulation signent la paternité Sand Wolf, comme l'absence d'infection de gencives et une croissance pré-pubère statistiquement plus rapide. Les descendants de lignée directe ont une perception, voire un souvenir, innés du Mystère Impérial (le 25ème jour du dernier mois de l'année, ils semblent pénétrés de la certitude que la galaxie et l'Humanité puissent être libérées des guerres, cette communion mystique avec le PrimoGenetor disparait dès la génération suivante), ce qui n'est pas sans rappeler là-aussi la [censuré par ordre inquisitorial] Noire des Blood Angels.


Si ces caractères héréditaires ne font pas pour autant de ces fils des space marines innés, ils les préparent visiblement bien à l'implantation des glandes progénoïdes (parmi les causes de mortalité infantile, le taux de rejet est insignifiant par rapport aux éclats, bolts et brûlures reçus avant et pendant l'implantation) qui fonde maintenant l'une des traditions Sand Wolves les plus importantes, avec le partage des femmes (paternité anonyme) et les clans générationnels (interdit de l'inceste).


Chez leurs filles, on dénote hélas un déficit enzymatique fréquent entraînant un fonctionnement exagéré de la glande surrénale (syndrome adréno-surrénal allant de la gynandrie pré-pubère à la virilisation post-pubère).


Conclusion : ces déréglements du cortex surrénal, arbitre du métabolisme, lot commun des Sand Wolves et de leurs affiliés claniques, furent souvent discernés comme origine du wulfen ambrien et corrigés par les prêtres-loups eux-mêmes, via une régulière ostéopathie rénale précédée d'hypnose (afin d'éviter, chez les marines, le raidissement réflexe de la carapace noire).


Cette pratique (douce), dont l'origine locale ne peut être mise en doute, "fut ensuite réservée aux enfants femelles et aux rares années de paix tant les pertes étaient lourdes et le recrutement par la reproduction installé dans la nouvelle norme sociétale" (in "Népotisme Sand Wolf : la femme, nouveau servo-crâne sur la branche des guerriers ?", mémoire de prêtrise d'Adja Ker Irthil, assistante (et devenue depuis Madame Ironfingers, ndr).


Anecdote amusante, durant le M40, une fille de marine put devenir Griffe-Sanglante grâce à cette tare surrénale qui lui autorisa les implants : l'androgyne Black-Beard the Oafish, surnommée aussi Small-Bollard, dont le tombeau est toujours honoré d'une faisselle fraîche à chaque retour des Trois Lunes (et dont l'épitaphe <i>ça tombe bien, demain j'ai mes règles</i> précède encore les charges des cataphractaires Sand Wolves).


Données compilées d' "<i>Ils ont écrit leur non</i>, hagiographie des Seigneurs d'Ambre", par Barnhard Ironfingers (67 volumes, édition enluminée par A.K.Irthil, PUA).


Amha, ça se tient aussi. ça vaut pas du Thorpe, mais ça peut répondre, Yohann, à la seconde partie de ta question : pour redresser le mât en toute conscience et volonté, les space marines n'ont parfois besoin que de soleil.


Tes marines pervers vont à la plage après le boulot ?


Ceci est le produit du générateur de texte automatique Pat_Mor_1.2 (copyrighté mais de toute façon inimitable).


Patatovitch

(Modification du message : 31-07-2007, 21:17 par Patatovitch.)

J'ai tout lu, c'est marrant.




Citation :Ceci est le produit du générateur de texte automatique Pat_Mor_1.2 (copyrighté mais de toute façon inimitable).
Où est le bouton pour en avoir une nouvelle dose ?
.


J'vais te faire enrager rien que pour avoir la suite mais... *smiley avec une saloperie d'auréole censée le protéger des chiures de pigeons*


Tu ne m'as toujours pas donné tes sources... *smiley qui sifflote*


*smiley qui se prend une grosse beigne dans la goule*


Ouïlle, pas la tête...




Citation :Yohann, je t'entends déjà : et si le Chaos augmentait la testostérone d'un marine corrompu jusqu'à lui réinsuffler des désirs sexuels ?

Euh, non, je ne crois pas qu'aux hormones, je rajoute toujours une âme à tout ça, après tout, le Warp et ses mystères sont fort pénétrables...




Citation :Tes marines pervers vont à la plage après le boulot ?

Un seul de mes marines s'en sert - les autres rongent leur frein - et il est a-mou-reux, mais cela ne l'empêche pas d'aller à la plage avec Pupuce... Et pas de risque de gamin, il met des capotes avec anneau vibrant pour un max de sensations...


Yohann, merci Kan Duke, promis, j't'embête plus...