La Vérité

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TOUTE la Vérité.

Je m'appelle Gaius Pontius et je me trouve à présent dans le couloir de la mort à attendre mon éxecution.

J'ai été jugé hérétique par l'Impérium et son système judiciaire extremiste. Je ne souhaite plus, aujourd'hui me cacher derrière les mensonges.

Mon but est clair : transmettre à ceux qui le souhaiteront, ceux qui n'auront pas peur de l'injustice, mes témoignages.

Ceux ci contiennent la stricte vérité, pas les tissus de mensonges racontés par les forces chaotiques ou par l'impérium, qui ne vaut d'ailleurs guère mieux.

Celà, je le jure sur l'humanité toute entière que je chéris plus que tout au monde.

Avant toute chose je dois replacer les choses dans leurs contextes.

Le monde est au bord de l'annéantissement, pas juste l'humanité, mais la totalité des races de l'univers.

La raison de cet apocalypse imminant est la suivante : Le Warp, bienfaisance et ultime nuisance à la fois.

Tout le monde sait, ou devrait savoir, comment les anciens C'tan ouvrirent des bréches dans l'Immatérium,

où furent absorbées les ames des défunts dont les maux donnèrent naissance à ces tourbillons psychiques que l'on appelle les Quatre Dieux du Chaos.

Ces puissances démoniaques et conscientes envoient constamment leurs démons pour nous détruire et satisfaire leurs soifs de pouvoir, que ce soit la soif de sang,

de mensonges, de morts ou de cruautés.

Et pire, bien qu'un hommme, que j'admire plus que tout autre, ait choisi de les défier, d'autres se sont unis à eux.

Cet homme est bien sûr celui qui fut notre Empereur bien aimé et qui n'est plus aujourd'hui qu'un cadavre pourrissant, encore nourri par les sacrifices de fous.

Si L'Empereur de l'Humanité mérite le statut divin qu'on lui prête, je ne peux pas en dire autant de tous ses sujets.

Horus, bien sûr, et Abaddon ont commis des actes abominables en se liguants avec les dieux noirs. Mais croyez moi l'Impérium moderne ne vaut pas mieux que les forces

chaotiques auxquelles il s'oppose.

Le fondement de cet Impérium moderne, déformant la vérité et propageant mensonges et idioties pour nourrir le cadavre, tient au fait d'un homme que je suis venu à haïr par dessus tout.

Cet homme, pardon, excusez du peu, ce primarche a pour nom Rogal Dorn. Ses balivernes, sur lesquelles l'Impérium s'est construit, coûteront sans doute à l'humanité son existence et nous conduira

à la damnation éternel. Par ces paroles les moins ouverts d'esprit et les plus puritains d'entre vous me considéreront déjà comme un hérétique.

Si c'est le cas, vous êtes très loin de la vérité.

Je ne suis pas un hérétique et même si on m'a torturé plusieurs centaines de fois pour me faire avouer qui sont mes maitres, je répondrai toujours la même chose : Je ne sers que l'Humanité.

Je vais à présent m'expliquer plus en détails, même si je n'ai que peu d'espoir que, ne serait ce que quelques hommes, continuent à me lire.

Je me nomme donc Gaius Pontius et je suis vieux, très vieux. Celà je ne le dois pas aux augmetics ou à toutes ces choses artificielles mais, plutôt, j'en suis certain, à notre Empereur bien aimé.

J'étais là, il y a déja si longtemps, pour assister au dernier affrontement des forces de lumières et de ténèbres.

J'ai vu l'Archi-Hérétique tomber sous les coups du Nouvel Homme qui expira pratiquement l'instant d'après, j'ai vu cet abruti de Rogal Dorn écouter ses derniers mots et les déformés,

il est vrai au nom de ce qu'il croyait juste et le meilleur pour l'humanité, mais au prix du futur de ce pourquoi se battait l'Empereur : le futur de l'Humanité toute entière.

J'étais alors jeune et courageux, ce qui me valut d'entrer après des années de lutte dans la garde impériale, puis pour une raison incompréhensible, du moins jusqu'à peu de temps en arrière,

l'Empereur lui même, me demanda de devenir l'un des membres de ses vénérables custodiens.

J'étais courageux, çà je l'ai déja dit, mais pas suffisamment pour entrer dans la Légio Custodes et certainement pas assez pour comprendre et accomplir la tâche souhaité par notre Empereur.

L'Hérésie d'Horus, c'est ainsi qu'on à appellé le Schisme de l'Impérium entre les fidèles de l'Empereur et les légions traitresses. Cette guerre restera à jamais dans les mémoires, si violente,

si meurtrière et si traumatisante, qu'aucune des croisades noires d'Abaddon ne pourra jamais se réveler plus terrible. A part peut être sa Dernière Croisade, lorsqu'il s'unira, sous l'ordre

des quatre dieux du chaos, avec les primarches déchus. Ce jour là l'Impérium comprendra son échec et ce qu'il en coûte de propager des mensonges. Mais je m'emporte et je perds le fil de mon récit.

J'étais donc un jeune et courageux membre de la garde impérial durant les guerres de l'Hérésie. J'ai tué bon nombre d'hérétiques à cet époque et je me battais, sans le savoir vraiment, pour Khorne et Nurgle,

pour le sang et la mort, contre mon Impérium. Car en effet, la quasi totalité de nos actes renforcent les puissances des Quatres Dieux.

Pourtant il existe un moyen de mettre un terme à ce flot de puissance nourrissant les sombres forces. J'en parlerais après.

Après le massacre d'Istvaan, l'Empereur, dans son infinie capacité à prévoir le futur, me fit quémander. Il m'avait choisi pour être l'un de ses custodiens et pour un rôle beaucoup plus important.

Pourquoi moi et pas un autre, celà même aujourd'hui je ne le comprends pas. Une chose est certaine, il savait qu'un représentant de l'humanité devait être choisi pour accomplir une tache que des êtres

divins comme les primarches seraient incapable de mener à bien. Il ne m'en parla jamais, en vérité je semblais même être le plus insignifiant de tous ses custodiens et, il faut bien l'avouer, je ne méritais pas

le titre, mes capacités n'étant aucunement suffisantes, ni à l'époque ni maintenant.

Quoi qu'il en soit, lorque le Siège de la Sainte Terra commenca, l'Empereur m'ordonna, par un message psychique, imperceptible même pour Sanguinius lui même, de participer à la dernière bataille.

J'étais, il faut bien l'avouer, rouillé, et je n'avais pas combattu depuis si longtemps que je me demandais si j'aurais, ne serait ce qu'une infime chance d'égratigner l'un des space marines d'Horus.

Il ne me dit rien de plus, il m'ordonna juste de le suivre lorsque Horus abbaissa les barrières protectrices de l'Esprit Vengeur dans un excès de torp grande confiance en lui même.

L'ultime défi envers son père était lancé. L'Empereur, Sanguinius, Rogal Dorn, moi même et les custodiens fument téléportés à l'intérieur de la barge.

L'intérieur du vaisseau était abominable et je n'oublirai jamais ces murs, mélanges de métals cohérents et de chairs démoniaques odieuses.

On pouvait voir des visages humains ainsi que des faces monstrueuses, courir le long des multiples organes semi métaliques de la barge.

Ils nous attaquèrent alors. Des griffes jaillisantes des murs démoniaques, des dents et même des démons bien réelles, se glissants hors des ombres, pour nous attirer vers le néant.

Les custodiens faisaient feu sur l'engeance du chaos. Des tirs de plama jaillisaient de toute part pour bruler et consumer les chairs incohérentes.

L'Empereur était évidement le plus impressionnant à voir à l'ouvrage : de son épée runique il déchirait les créatures démoniaques et les faisait s'embraser ou exploser avec ses pouvoirs psychiques.

J'aurais sans doute été le premier à tomber sous les coups répétés des démons. Mais sans vraiment m'en rendre compte, L'Empereur me protégeait plus qu'aucun autre de ses guardes, bien qu'en vérité, c'eut été à moi

qu'incombait ce rôle.

Après ce qui sembla une éternité d'affrontements, quelques custodiens, l'Empereur et moi même, parvinrent à briser les portes reliants au pont de l'Esprit Vengeur.

C'est là qu'allait avoir lieu l'affrontement final des forces de lumières et de ténèbres.

Il y avait ici et là, des Space Marines du Chaos, des démons, mais surtout un guerrier plus impressionnant que tous les autres : Un Maitre de Guerre en armure d'Oblitérator, le visage gonflé et injecté de sang lui

donnant une couleur cramoisie.

Horus, le Maitre de Guerre, Champion incontesté du Chaos et le plus grand de tous les Hérétiques, tenait dans l'une de ses griffes énergétiques un cadavre sanginolant, un corps brisé aux ailes d'anges déchirées.

Sanguinius nous avait précédé et avait lutté bravement contre l'Archi-Hérétique. Contrairement aux légendes racontées par les Blood-Angels, il n'y avait aucun bris sur l'armure noire et brillante d'Horus.

Ce n'est pas la dernière des élucubrations propagées par l'Impérium.

En effet, beaucoup ont raconté, et ceci par l'intermittence de Rogal Dorn, qu'un Empereur au coeur trop tendre, s'était laissé massacrer par son fils, clone et ami, avant de riposter d'une attaque psychique dévastatrice.

En vérité c'est plutôt l'inverse qui s'est produit, mais ces histoires servirent surtout à encenser l'Empereur et sa bonté, ce qui, par ailleurs est en total contradiction avec le caractère extremiste de l'Impérium d'aujourd'hui.

Voici ce qui s'est réelement produit:

L'Empereur, dans toute sa splendeur, dans son armure d'or et envellopé des énergies encore pures du Warp, attaqua immédiatement Horus. La vue de son primarche massacré avait suffit à lui faire comprendre l'enjeu.

Il savait très bien que si le Seigneur du Chaos l'emportait, l'Humanité souffrirait les pires sévices.

Griffes énergétiques et épée runique s'entrechoquèrent et le choc de la rencontre des deux puissances physiques et psychiques annihilèrent l'ensemble des forces en présence. Démons, Space Marines du Chaos, Hérétiques, tout fut réduit

à l'état de cendres, de fumée ou même d'atomes. En réalité je fus le seul à survivre, projeté au loin et envellopé dans un bouclier psychique de l'Empereur, parfaitement impénétrable.

Horus ne s'attarda pas sur moi et je survécu pour être témoin de leur ultime combat devenant dans les mythes, le légendaire custodien, d'un nom différent cependant, oblitéré en défendant l'Empereur, par le regard brulant d'Horus.

L'Empereur et Horus s'affrontèrent sur les plans psychiques et matériels, des énergies collossalles se déchainèrent, des éclairs de puissance aux couleurs opposés frappèrent tous les recoins du lieu du dernier combat.

Le Maitre de Guerre, renfermant en lui les pouvoirs des Quatre Dieux Noirs, avait le dessus sur le Maitre de L'Humanité.

Grace à L'Empereur je ressentis même leur affrontement dans l'Immatérium, où les Dieux du Chaos déséquilibraient la balance en faveur d'Horus.

L'Empereur, affaiblit sur le plan psychique, reçut des coups terribles. Les griffes énergétiques tranchèrent dans son armure comme si c'était du tissu, faisant fondre le métal quasi-indéstructible et lacérèrent la chair de notre Dieu.

La chaleur fit fusionner les organes touchés par les griffes et l'Empereur aurait succombé certainement s'il n'avait pas été, eh bien, l'Empereur Des Hommes.

Horus le chargea et lui brisa des côtes en le projettant contre une colonne de la barge qui se brisa sous le choc. Il se jeta sur le Seigneur des Hommes et enfonça ses redoutables armes dans l'armure de son adversaire.

Celui-ci poussa un cri qui résonnera dans ma tête jusqu'à ma mort et sans doute au-dela. Mais il ne tomba pas, il était L'Empereur de L'Humanité, le Nouvel Homme.

Il tenta de briser les défenses psychiques de son fils mais n'y parvint pas. Il réussit tout de même à le repousser, d'un redoutable coup de pied dans son armure, le projettant au loin.

L'Empereur se redressa, du sang coulant à bouillon de ses plaies. Il fit appel à toujours plus d'énergie dans le Warp, pour parvenir à l'emporter, non seulement sur son clone,

mais surtout sur les Puissances Chaotiques qui assaillaient son esprit.

Il disposait d'un pouvoir et d'un contrôle sur le Warp plus grand que tout ce que je pouvais imaginer et parvint à repousser les Dieux en semant la discorde entre ces puissances contradictoires :

la violence et l'honneur contre la fourberie et la cruauté, le plaisir de la chair et toute sa beauté contre l'horreur de la décomposition et de la mort. Parvenant finalement à les rettarder et malgré ses blessures,

il prit le dessus sur Horus et frappa de coups redoublés faisant gicler un sang huileux de l'armure scindée au corps du Primarche.

Mais les Dieux, oubliants leurs querelles, s'unirent une nouvelle fois, conscients de la possibilité unique de corrompre l'univers grace à Horus et d'annéantir l'un des seules êtres capables de s'opposer à eux.

Aidé de ses maitres, le Maitre de Guerre brisa cette fois l'Empereur, la violence des échanges qui s'ensuivit était trop terrible pour être racontées.

L'Empereur, pourtant, semblait éternel et malgré toutes les blessures odieuses que lui infligeait son clone il vivait toujours. Jusqu'à qu'Horus porte le coup de grace.

Celui-ci n'arriva pourtant jamais, Horus fut comme paralysé et une larme glissa sous sa joue, tout juste discernable.

L'Empereur en profita pour réagir et repousser Horus, avant de se jeter sur lui pour en finir.

En vérité, le fils gardait au fond de lui une infime partie d'humanité qu'il recouvrait de sa carapace chaotique. Cette parcelle de bonté était revenu à la surface et allait permettre à l'Humanité de triompher.

Le Souverain des Hommes, dégouté de ce qu'était devenue Horus, intensifia ses coups, ne le voyant plus que comme le rejeton chaotique qu'il était.

Horus repris ses esprits et lutta jusqu'au bout, jusqu'à la botte fatale de l'Empereur. Cet botte n'était pas très impressionnante pour des Demi-Dieux, mais l'épuisement les gagnait et elle fonctionna.

Il leva son épée runique pour donner à Horus la possibilité de l'attaquer là où il ne se protégeait plus. Le Maitre de Guerre frappa la poitrine de l'Empereur, ou du moins essaya, car le Nouvel Homme déchargea à ce moment précis toute

la puissance du Warp qu'il avait emmagasiné en lui allant jusqu'à l'épuisement final. Une décharge psychique traversa toute les défenses d'Horus, repoussa les Dieux noirs et brisa son esprit.

Dans le même temps il abaissa son épée runique et trancha son fils de l'épaule jusqu'au ventre où l'arme resta figée.

La destruction d'Horus était horrible à voir, mais il est bon de la décrire afin de marquer la victoire de l'Humanité sur le Chaos.

Dans l'Immatérium, son esprit fut déchiqueté, partant en lambeaux psychiques, devenant poussières immatérielles. Sur le plan physique,

les énergies de l'Empereur et du Warp pur chauffèrent son armure à blanc et toutes ses composantes métalliques fondirent, donnant l'impression que son visage même se liquéfiait.

De l'ouverture dans son corps jaillit l'intégralité des forces chaotiques, aux couleurs diverses, qui immolèrent le Maitre de Guerre.

Son visage, aux muscles mis à nu, se consumma et prit, l'espace d'un instant, la forme d'un masque de mort noirci. Des larmes de pardon glissèrent sur ses joues avant que ses yeux n'explosent.

Dans l'immatérium, ce qui restait de son ame fut dévoré par les énergies de Khorne, Tzeentch, Nurgle et Slaanesh, son esprit se dissolva complétement,

avant de produire un choc psychique qui se répercuta, sur le plan matériel, en un séisme pulvérisant son corps et son armure.

Une pluie de cendres et de métal fondue tombaient avant de se désagréger en néant.

Lorsque le voile de fumée se dissipa, il ne restait rien d'Horus et l'Empereur s'effondra finalement.

Des énergies d'or quittèrent son corps, comme une fumée montant d'un feu doré. A mesure que l'Ame de l'Empereur le quittait sa jeunesse éternelle prenait fin. Son corps vieillissait, ses cheveux blanchissait comme le visage se ridait.

Ses membres se réduisirent, se recroquevillant sur eux même tandis que le visage devenait incroyablement maigre. J'entendis ses os craqués, puis ses yeux rentèrerent dans leurs orbites et sa peau s'assombrit.

Enfin Rogal Dorn entra et trouva une momie noire dans une armure d'or, surmonté d'un nuage d'or prenant la forme du Nouvel Homme.

Et c'est là que mon récit prend tout son sens. J'entendis la momie parler, l'ame de l'Empereur encore présente la lui permettait. Elle lui dit qu'il devrait l'emmener dans le trone d'or préparé pour lui.

Jusque là cette partie du récit concorde avec ceux de l'Impérium.

Voilà où il diffère : L'Empereur lui dit qu'il n'était pas le Maitre de l'Humanité, ni son Dieu, juste son plus grand champion, qu'il n'était pas le premier et ne serait pas le dernier.

Il lui dit d'attendre l'arrivé d'un être incroyablement puissant qu'il nomma le Sensei.

A ce moment là il devrait se montrer courageux et détruire le corps désséché de l'Empereur pour permettre au Sensei de rejoindre le Fils Etoilé.

N'ayant jamais entendu parler de çelà, Rogal Dorn fût convaincu que le corps mutilé ne pouvait que délirer et il fit ce pourquoi je le déteste aujourd'hui plus encore que je ne hais Abaddon, il dit "Je vous le PROMET, Majesté".

Bien sûr il fit tout le contraire et la suite de l'histoire, tout le monde la connait.

L'Esprit de l'Empereur se dissolva en une fumée aux couleurs chatoyantes et aux odeurs magiques, la momie entra dans le trône d'or et des sacrifices constants sont exigés pour nourrir le cadavre.

Plus personne, ou presque ne croit en l'avènement du Fils Etoilé, le Star Child et seul moi et quelques autres, formant la secte de sois disants hérétiques, les Illuminati, croyons encore en la venue du Sensei,

qui se rendra jusqu'au trône d'or et détruira la momie, symbole d'un impérium corrompu, libérant ainsi l'Humanité et recréant le Star Child.

En ce jours le Nouvel Homme sera reconstitué dans le Warp et enfin, Khorne, Slaanesh, Nurgle et Tzeentch périront. En ce jours l'Humanité sera libéré de tous ses maux, et la guerre prendra fin.

Quoi qu'il en soit, au jour d'aujourd'hui je marche dans le couloir de la mort attendant d'être détruit puis recréer puis redétruit, jusqu'à ma vingtième execution, moi Gaius Pontius l'Hérétique, aux yeux de cette pourriture d'Impérium.

En ce jour, je ne devrait plus avoir de haine en moi, mais j'ai si peur, non pas de mourrir encore et encore, non pas de souffrir, j'ai seulement peur que l'Humanité n'écoute jamais et ne prenne jamais la bonne décision qui demande,

en effet un si grand courage.

Lutter pour détruire un souvenir de ce que l'on a tant chéri est effroyablement difficile, j'en conviens, mais c'est notre rôle.

Ainsi se termine les écrits de Pontius Gaius, l'Illuminati, guardien de la mémoire, fléau de l'Impérium et du Chaos, mais avant toute chose fidèle serviteur de l'Empereur Des Hommes, et plus que tout de l'Humanité toute entière.